Mozart

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Wolfgang Amadeus Mozart

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Wolfgang Amadeus Mozart
Portrait posthume par Barbara Krafft, 1819.
Portrait posthume par Barbara Krafft, 1819.

Naissance 27 janvier 1756
Salzbourg, Archidiocèse de Salzbourg, Saint Empire romain germanique après 1400 Saint-Empire
Décès 5 décembre 1791 (à 35 ans)
Vienne, Saint Empire romain germanique après 1400 Saint-Empire
Activité principale compositeur
Style Classique
Années d’activité 17621791
Maîtres Johann Schobert, Johann Christian Bach
Ascendants Leopold Mozart, Anna Maria Mozart
Conjoint Constanze Weber
Descendants Karl Thomas Mozart, Franz Xaver Wolfgang Mozart
Œuvres principales

Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart, ou Wolfgang Amadeus Mozart (né à Salzbourg, principauté du Saint-Empire romain germanique, le 27 janvier 1756[1], mort à Vienne le 5 décembre 1791[1]), est un compositeur. Mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre importante (626 œuvres sont répertoriées dans le Catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose.

On reconnaît généralement qu’il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu’il fut un des plus grands maîtres de l’opéra. Son succès ne s’est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.

Sommaire

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Biographie

Son enfance (1756-1773)

L’enfant prodige

Mozart enfant, huile anonyme de 1763, probablement due à Pietro Antonio Lorenzoni

Né à Salzbourg, qui est alors la capitale d’une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique (Cercle de Bavière), Mozart est le fils du compositeur et grand pédagogue, Léopold Mozart qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et de Anna Maria Pertl, son épouse.

Leopold, Wolfgang au clavecin et Marianne Mozart en 1764

Wolfgang est le septième enfant du couple. Trois enfants sont morts en bas âge avant la naissance de sa sœur Maria Anna (surnommée « Nannerl », née en 1751), et deux autres sont encore morts entre la naissance de cette sœur aînée et la sienne.

Il est baptisé Joannes Chrysost[omus] Wolfgangus Theophilus. Theophilus, signifiant « aimé de Dieu », a des équivalents allemand (Gottlieb), italien (Amedeo) et latin (Amadeus).

Dès l’age de trois ans, Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique : il a l’oreille absolue et certainement une mémoire eidétique : à quatorze ans, il aurait ainsi parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, œuvre complexe qui dure environ quinze minutes, en ne l’ayant écouté qu’une seule fois. Ses facultés déconcertent son entourage, et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l’orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l’âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres (menuets KV.2, 4 et 5 ; allegro KV.3).

Le voyageur

Mozart (au clavier) en 1770 avec le violoniste Thomas Linley, autre enfant prodige, détail d’une toile anonyme du XVIIIe siècle, (collection privée)

Entre 1762 et 1766, le jeune Mozart part en tournée avec son père, employé par le prince-archevêque Schrattenbach, ainsi qu’avec sa sœur aînée Maria-Anna. Ils vont d’abord à Munich, puis à Vienne, avant de s’engager, le 9 juin 1763, dans une longue tournée en Europe, qui les emmènent de nouveau à Munich, puis à Augsbourg, Mannheim, Francfort, Bruxelles, Paris, Londres, La Haye, Amsterdam, Dijon, Lyon, Genève, et Lausanne. Les exhibitions du jeune musicien impressionnaient les auditeurs et lui permettaient de capter de nouvelles influences musicales. Il fait ainsi la rencontre de deux musiciens qui vont le marquer définitivement : Johann Schobert à Paris, et Johann Christian Bach, fils cadet de Jean-Sébastien Bach, à Londres. Ce dernier lui fait découvrir le pianoforte, inventé au début du siècle, et l’opéra italien, il lui apprend également à construire une symphonie.

En 1767, à l’âge de onze ans, Mozart compose son premier opéra Apollo et Hyacinthus (K.38), une comédie latine destinée à être interprétée par les élèves du lycée dépendant de l’Université de Salzbourg. De retour en Autriche, il se rend régulièrement à Vienne, et, durant l’été 1768, compose deux autres opéras : Bastien et Bastienne et La finta semplice ; il n’a alors que douze ans. L’année suivante, le prince-archevêque le nomme maître de concert. Son père obtient un congé, sans solde, ce qui lui permet de faire découvrir l’Italie à son fils (Mozart s’y rendra régulièrement jusqu’en 1773) ; il y étudie l’opéra, forme musicale dans laquelle il excellera (Le nozze di Figaro (les Noces de Figaro), Don Giovanni, Così fan tutte (Ainsi font-elles toutes), Die Zauberflöte (la Flûte enchantée)…) et grâce à son travail sur les harmonies vocales et sa maîtrise de la polyphonie, il donnera ses lettres de noblesse à ce genre. En Italie, il se lie au savant Padre Martini, devient membre de l’Accademia Filarmonica de Bologne – qui pourtant n’admettait en principe que des membres âgés de plus de vingt ans. Le pape Clément XIV le nomme Cavaliere del lo speron d’oro (Chevalier de l’éperon d’or).

Le 16 décembre 1771, le prince-archevêque Schrattenbach décède. Le prince-archevêque Colloredo devient son nouvel employeur.

Au service du prince-archevêque Colloredo (1773-1781)

Portrait de Mozart.

Le prince-archevêque Colloredo, à la différence de son prédécesseur, tolère moins les voyages de la famille Mozart. Mais le jeune musicien se résigne mal à rester dans sa ville natale. En outre, son nouvel employeur lui impose la forme des pièces qu’il doit composer pour les cérémonies religieuses. À dix-sept ans, il à du mal à accepter ces contraintes, et ses relations avec le prince-archevêque se dégradent au cours des trois années qui suivent.

C’est à cette époque qu’il fait la connaissance, à Vienne, de Joseph Haydn, avec qui il entretiendra tout au long de sa vie une correspondance et une amitié teintée d’admiration, réciproque.

Joseph Haydn à Léopold Mozart :

« Je vous le dis devant Dieu, en honnête homme, votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse, en personne ou de nom, il a du goût, et en outre la plus grande science de la composition. »

Wolfgang Amadeus Mozart à propos de Joseph Haydn :

« Lui seul a le secret de me faire rire et de me toucher au plus profond de mon âme. »

En 1776, Mozart qui a alors vingt ans, décide de quitter Salzbourg. Mais le prince-archevêque refuse de laisser partir son père, et lui impose de démissionner de son poste de maître de concert. Après une année de préparatifs, il part avec sa mère, tout d’abord à Munich, où il n’obtient pas de poste, puis à Augsbourg, et enfin à Mannheim, où il se lie d’amitié avec de nombreux musiciens. Toutefois, ses démarches pour obtenir un poste restent, là aussi, infructueuses. C’est à Mannheim également qu’il tombe éperdument amoureux de la cantatrice Aloysia Weber, ce qui suscite la colère de son père, qui lui demande de ne pas oublier sa carrière. Couvert de dettes, Mozart comprend qu’il doit reprendre ses recherches, et part pour Paris, au mois de mars 1778.

Il espère trouver de l’aide auprès de Melchior Grimm, qui s’était occupé de sa tournée lorsqu’il avait sept ans, mais sans succès. Il ne trouve pas non plus de poste, et a même du mal à se faire payer ses œuvres, dans une France qui est alors en crise. Lors de ce séjour, sa mère tombe malade et meurt le 3 juillet. Mozart rentre alors à Salzbourg, où son père réussit à convaincre le prince-archevêque de le reprendre à son service. Sur le trajet de son retour, il passe par Munich, où vit la famille Weber. Mais Mozart apprend que Aloysia aime un autre homme. Après tous ces malheureux événements, il arrive, déprimé, à Salzbourg le 29 janvier 1779, où il retrouve son ancien poste.

Portrait appelé le « Mozart de Bologne », peint en 1777 à Salzbourg par un inconnu, pour le père Martini, qui l’avait commandé pour sa galerie de portraits de compositeurs[2]. Léopold Mozart écrira à propos du portrait, dans une lettre adressée au père Martini, datée du 22 décembre 1777 : « C’est une œuvre d’art de valeur médiocre, mais je peux vous assurer que du point de vue de la ressemblance, elle est parfaite. »[3]

En novembre 1780, il reçoit une commande pour l’opéra de Munich, et il part donc, comme son contrat l’y autorise. La création, le 29 janvier 1781, de Idomeneo, Rè di Creta (Idoménée, roi de Crète), est accueillie triomphalement par le public. De retour à Salzbourg, Mozart doit suivre son employeur à Vienne, où le prince-archevêque le traite publiquement de « voyou » et de « crétin » avant de le congédier. Mozart s’installe alors dans la capitale autrichienne, dans la pension de madame Weber, comme compositeur indépendant.

Mozart visita trois fois la ville de Mayence jusqu’en 1790[4].

Vienne (1782-1791)

L’indépendance

Mozart, désormais débarrassé de l’autorité de son père et de son employeur, peut enfin composer plus librement. En 1782, l’empereur Joseph II lui commande un opéra. Ce sera Die Entführung aus dem Serail (L’Enlèvement au sérail), en langue allemande, qui incitera Gluck, compositeur et directeur des concerts publics à Vienne, à féliciter Mozart.

Mozart a fait la connaissance de la troisième fille de madame Weber, Constanze, et décide de l’épouser sans attendre le consentement écrit de son père. Le mariage est célébré le 4 août 1782, dans la cathédrale Saint-Étienne. Peu après, le baron van Swieten lui fait découvrir deux compositeurs qui sont alors tombés dans l’oubli : Bach et Haendel. Mozart, homme de théâtre, tout comme Haendel, admire les effets musicaux créés par ce dernier pour accentuer le caractère dramatique de ses œuvres. Il est en outre fasciné par l’art du contrepoint de Bach, qui influence directement sa Grande messe en ut mineur KV 427, et nombre de ses œuvres par la suite. La même année, il commence une série de six quatuors dédiés à son ami Joseph Haydn, qui se terminera en 1785.

En 1784, Mozart entre dans la franc-maçonnerie, et gravit rapidement les échelons pour devenir Maître, en avril 1785. Il écrit par la suite plusieurs œuvres pour ses frères maçons, dont la Maurerische Trauermusik (musique funèbre maçonnique) K 477, et surtout, en 1791, La Flûte enchantée (dit opéra maçonnique) KV 620, qui est une description de l’initiation à la franc-maçonnerie.

En 1786, Mozart fait la connaissance du librettiste Lorenzo da Ponte, poète officiel du théâtre de Vienne. Ce dernier convainc l’empereur d’autoriser la création d’un opéra basé sur Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, alors qu’il avait fait auparavant interdire la pièce, jugée subversive. Mozart met en musique le livret de Lorenzo da Ponte, et la première de Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro) a lieu le 1er mai 1786 à Vienne. Son succès n’empêche pas son retrait rapide de l’affiche. Mozart part alors à Prague, où Le nozze connaît un grand succès. En hommage à cette ville, il compose la Symphonie no 38 en ré majeur.

Il reçoit alors du directeur du théâtre de Prague la commande d’un opéra pour la saison suivante. Mozart fait à nouveau appel à Lorenzo da Ponte pour créer le livret de Don Giovanni. Le 28 mai 1787, son père, Léopold, meurt. Ce décès bouleverse Mozart, et va influencer la composition de son opéra alors en chantier. Don Giovanni est créé au théâtre des États de Prague le 28 octobre 1787 avec un grand succès, mais qui ne se confirmera cependant pas à Vienne.

Les difficultés, la maladie et la fin prématurée

Mozart en 1789, portrait exécuté à la pointe d’argent par Doris Stock (76 x 62 mm). Cette représentation de Mozart est l’une des rares qui lui ressemble vraiment.

Durant les dernières années de sa vie, Mozart est souvent malade, et chroniquement endetté, et ceci malgré de nombreux succès très bien rétribués, car il mène grand train de vie. Il compose beaucoup : sonates, concertos, symphonies, opéras (dont Così fan tutte, sa dernière collaboration avec Lorenzo da Ponte). L’année 1790, qui voit le décès de l’empereur Joseph II (son successeur Léopold II n’est pas favorable aux francs-maçons) et le départ de Joseph Haydn pour Londres, est peu productive.

En 1791, Emanuel Schikaneder, un de ses amis francs-maçons, directeur d’un petit théâtre populaire de Vienne, lui commande un opéra. Il en fournit le livret, et Mozart écrit la musique de son avant-dernier opéra, Die Zauberflöte (La Flûte enchantée). Sa création le 30 septembre est un triomphe.

En juillet, un inconnu lui commande un Requiem (KV 626), qui doit rester anonyme. On sait aujourd’hui qu’il était commandité par le comte Franz von Walsegg, et on suppose que celui-ci souhaitait soit faire deviner à ses amis le nom de l’auteur, soit s’en attribuer la paternité. Mozart, affaibli par la maladie et les privations, doit, en outre, faire face à une surcharge de travail, car il a reçu (début août) la commande d’un opéra (La Clemenza di Tito, KV 621) pour le couronnement du roi de Bohême Léopold II, qu’il doit composer en trois semaines.

Il meurt le 5 décembre 1791, cinq minutes avant une heure du matin[5], à l’âge de trente-cinq ans, sans avoir pu achever ce Requiem (qui sera terminé à la demande de Constanze par un de ses élèves, Franz Xavier Süssmayer). Selon une légende, il aurait été empoisonné à l’arsenic par les francs-maçons[6]. D’autres ont émis l’hypothèse d’une maladie rénale infectieuse (glomérulonéphrite)[7]. En fait, les raisons de sa mort restent inconnues : elles ont fait l’objet de nombreuses publications et près de 140 causes ont ainsi été citées[8].

La légende, reprise dans le film Amadeus, de Milos Forman, qui veut que Mozart ait composé ce Requiem en prémonition de sa mort prochaine relève plus de l’imagerie romantique que de la réalité. Mozart est enterré au cimetière Saint Marx dans la banlieue de Vienne, dans une fosse communautaire.

Cela correspond à un enterrement de troisième classe, dont les frais sont partagés par la famille Mozart et les amis. Le cimetière est éloigné de la ville, selon les décrets de l’empereur Joseph II relatifs aux conditions sanitaires. Contrairement à ce qui est souvent dit, Mozart n’a donc pas été enterré dans une fosse commune[réf. nécessaire]. Les fosses communautaires étaient des fosses payées à l’avance pour dix personnes (huit adultes et deux enfants). Un service commémoratif a lieu à Prague le 14 décembre, devant des milliers de personnes. Emanuel Schikaneder en organise un à Vienne, au cours duquel le début du Requiem (Introitus et Kyrie) pourrait avoir été joué.

Famille

Constanze Mozart

Mozart épousa Constanze Weber (1763-1842) le 4 août 1782. Ils eurent six enfants en près de neuf ans :

Seuls deux des enfants, Karl Thomas et Franz Xaver Wolfgang, survécurent passée la petite enfance. En raison de ses fréquentes grossesses, Constanze est réputée pour avoir été faible et souvent confinée dans son lit.

Son œuvre

Le style

Style galant et style savant

Mozart est, avec Haydn et Beethoven, l’un des principaux représentants du style classique « viennois ». Cela ne suffit certes pas à le définir. Dans une époque dominée par le style galant, Mozart réalise la synthèse avec des complexités contrapuntiques propres au baroque tardif, et avec des formes novatrices influencées notamment par les fils Bach ou par Haydn. Si Mozart est le meilleur représentant du style classique, son style va toutefois bien au-delà : il est l’un des plus personnels et des plus immédiatement reconnaissables à l’oreille.

Né dans une famille de musiciens, tôt habitué à voyager et à rencontrer des instrumentistes et compositeurs d’horizons et nationalités différents, Mozart devient dès l’enfance un imitateur de génie et s’approprie tout ce qu’il entend. Il suit cette méthode tout au long de sa vie, notamment quand il s’agit de se familiariser avec le contrepoint, ce « style savant » (ou « sévère ») si difficile à assimiler à l’époque où on lui oppose le style galant dans lequel Mozart baigne depuis l’enfance. Mozart commence par transcrire plusieurs fugues de Bach pour trio à cordes, sur une commande de Van Swieten (KV 404a), puis se consacre réellement à composer des fugues, non sans difficultés : celle entamée pour le final de la sonate pour violon KV 402 reste inachevée ; tandis que celles du prélude et fugue KV 394 composé en 1782 ou de la suite dans le style de Haendel KV 399 sont d’une extrême complexité, qui traduit les difficultés rencontrées par Mozart dans l’étude du contrepoint. Pourtant, celui-ci nourrit la messe en ut mineur KV 427 entamée à la même époque. Dans les mois suivants, on retrouve des fugues pour vents (sérénade KV 388), pour piano (Fugue en do mineur pour 2 pianos KV 426, par la suite transcrite pour orchestre dans l’adagio et fugue KV 546), et plus tard pour orgue (KV 594 et KV 608). Puis, dans les années suivantes, Mozart abandonne la simple imitation, mais des œuvres bénéficient de ce travail : le final du quatuor en Sol majeur (KV 387) ou le final de la symphonie Jupiter (KV 551), deux mouvements où la superposition des lignes atteint une maîtrise inégalée.

Un génie audacieux et diversifié

Le livret des Noces de Figaro pour la création à Prague, en 1786

Il est impossible de définir Mozart par un genre précis. Opéra, symphonie, concerto, musique de chambre, musique sacrée… Mozart est un touche-à-tout qui s’approprie chaque genre, chaque forme, chaque instrument pour mieux le réinventer. Si les traits principaux du style classique sont bien présents dans ses œuvres (clarté de la structure et de ses articulations, équilibre de la formation, harmonie simple), si son don inné pour la mélodie est une évidence, Mozart en joue pour mieux faire ressortir tel motif, telle dissonance, surprendre par des audaces peu prisées de ses contemporains : quelques œuvres, à l’époque confidentielles, en portent la marque (comme la fantaisie en ut mineur KV 475 ou le quatuor « Dissonance » KV 465, dont l’introduction justifie le nom).

Mozart n’était pas pour autant un révolutionnaire. Il est l’auteur d’une abondante production de divertimentos, menuets et airs très conformes aux conventions de l’époque, sans jamais se laisser enfermer dans un registre. Lorsqu’il compose ses opéras, c’est chaque fois avec une alternance entre opera buffa (les Noces de Figaro, Così fan tutte…) et opera seria (Idomeneo, Don Giovanni…). Et son avant-dernier opéra rompt avec chacun de ces deux styles puisqu’il s’agit d’un Singspiel, une opérette allemande chargée de symbolisme et, à vrai dire, inclassable : la Flûte enchantée.

Cultivé, curieux, sans cesse à l’écoute des inventions musicales ou artistiques de son époque, Mozart a su jusqu’au bout faire évoluer son style au gré des découvertes. On sent facilement l’influence débutante du Sturm und Drang allemand dans les dernières années mozartiennes (et pas seulement dans Don Giovanni ou dans le Requiem). Le propre du génie mozartien est là : avoir su s’inspirer de ses contemporains sans jamais suivre d’autre modèle que le sien propre.

La force et la grâce, la puissance et l’émotion, le pathétique, l’humour, l’élégance la plus exquise sont réunis dans son œuvre pour faire de Mozart le compositeur le plus accompli de sa génération.

L’influence

Représentation sur la pièce autrichienne d’un Euro

Mozart a de toute évidence eu une grande importance sur l’histoire de la musique, et ce, dès ses contemporains. Même son aîné, Haydn, ami et admirateur de Mozart, en subit l’influence dans ses dernières symphonies et messes, et dans ses deux oratorios.

Les successeurs de Mozart n’y échappent pas. Beethoven, fortement impressionné par Mozart, qu’il a probablement croisé dans sa jeunesse. Schubert, qui grandit à Vienne à l’époque même où le génie de Mozart est enfin unanimement reconnu, quelques années après sa mort. D’autres compositeurs, moins à l’avant-garde du romantisme, restent plus proches de l’esprit mozartien classique, notamment son élève Johann Nepomuk Hummel ou Ludwig Spohr. Les opéras de Gioachino Rossini doivent beaucoup à Mozart, et ce n’est pas un hasard si ce dernier choisit de mettre en musique Le Barbier de Séville de Beaumarchais, premier volet des frasques de Figaro. Enfin, Mendelssohn, Chopin, Brahms, et même Busoni assument l’héritage de Mozart dans une grande partie de leurs œuvres, souvent à la même hauteur que celui de Bach.

Aujourd’hui, il est incontestablement le plus populaire des classiques, et probablement le plus joué.

Catalogue Köchel (KV)

Article détaillé : Catalogue Köchel.

Quelques décennies après la mort de Mozart, plusieurs tentatives ont été faites afin d’inventorier ses compositions. Toutefois, c’est seulement en 1862 que Ludwig von Köchel complétera un catalogue chronologique de 626 œuvres, qui fait aujourd’hui encore figure de référence. Sa sixième édition recense désormais 893 œuvres.

Œuvres majeures

Œuvres sacrées

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Vesperae de dominica, Confitebor (info)

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Opéras

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Don Giovanni, Ouverture (info)

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Symphonies

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Symphonie n° 40, Molto Allegro (info)

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Concertos

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Concerto pour piano n° 25, Andante (info)

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Concerto pour clarinette, adagio (info)

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Sinfonia concertante pour violon et alto, Presto (info)

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  • Autres œuvres concertantes :
    • Concertone pour 2 violons, hautbois, violoncelle et orchestre en ut majeur, K. 190 (1774, Salzbourg)
    • Sinfonia concertante pour hautbois, clarinette, cor, basson et orchestre en mi bémol majeur, K. 297b
    • Sinfonia concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur, K. 364

Musique pour clavier

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Rondo Alla Turka (info)
Fichier:Rondo Alla Turka.mid
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  • Sonatespour piano :
    • Sonate pour piano n° 1 en do majeur, K. 279 (1775)
    • Sonate pour piano n° 2 en fa majeur, K. 280 (1775)
    • Sonate pour piano n° 3 en si bémol majeur, K. 281 (1775)
    • Sonate pour piano n° 4 en mi bémol majeur, K. 282 (1775)
    • Sonate pour piano n° 5 en sol majeur, K. 283 (1775)
    • Sonate pour piano no  6 en ré majeur dite « Durnitz », K. 284
    • Sonate pour piano n° 7 en ut majeur, K. 309 (1777)
    • Sonate pour piano n° 8 en la mineur, K. 310 (1777)
    • Sonate pour piano n° 9 en ré majeur, K. 311 (1778, Paris)
    • Sonate pour piano n° 10 en ut majeur, K. 330
    • Sonate pour piano no 11 en la majeur dite « Alla turca », K. 331 (1781-83, Munich ou Vienne)
    • Sonate pour piano n° 12 en fa majeur, K. 332 (1783)
    • Sonate pour piano n° 13 en si bémol majeur, K. 333 (1785)
    • Sonate pour piano n° 14 en ut mineur, K. 457 (1783)
    • Sonate pour piano n° 15 en fa majeur, K. 533/494 (1786-1788)
    • Sonate pour piano no 16 en do majeur dite « Facile », K. 545 (1788)
    • Sonate pour piano n° 17 en si bémol majeur, K. 570 (1789)
    • Sonate pour piano n° 18 en ré majeur, K. 576 (1789)
  • Autres pièces pour piano :
    • Douze variations sur « Ah ! vous dirai-je, Maman », K. 265
    • Prélude et fugue en ut majeur, K. 394
    • Fantaisie en ut mineur, K. 475
    • Fantaisie en ré mineur, K. 397
    • Rondo en ré majeur, K. 485
    • Rondo en la mineur, K. 511
    • Adagio en si mineur, K. 540
  • Pièces pour orgue :
    • Adagio et allegro en fa mineur pour orgue mécanique, K. 594
    • Fantaisie en fa mineur pour orgue mécanique, K. 608
    • Andante en fa majeur, K. 616
    • Marche en do majeur, K. 408/1

Musique de chambre

  • Pour cordes :
    • Sonate pour violon et piano en ut majeur, K. 296
    • Quatuors dédiés à Haydn :
      • Quatuor en sol majeur, K. 387 (1782, Vienne)
      • Quatuor en ré mineur, K. 421 (1783, Vienne)
      • Quatuor en mi bémol majeur, K. 428 (1783, Vienne)
      • Quatuor en si bémol majeur dit « La chasse », K. 458 (1784, Vienne)
      • Quatuor en la majeur K. 464 (1785, Vienne)
      • Quatuor en do majeur dit « Les dissonances », K. 465 (1785, Vienne)
    • Quatuors avec piano :
      • Quatuor avec piano no 1 en sol mineur, K. 478 (1785)
      • Quatuor avec piano no 2 en mi bémol majeur, K. 493 (1786)
    • Sérénade Eine Kleine Nachtmusik (Une petite musique de nuit), K. 525 (1787, Vienne)
    • Adagio et fugue en ut mineur, K. 546
  • Pour vents :
    • Sérénade pour instruments à vent dite « Gran Partita », K. 361
    • Sérénade pour octuor à vent en mi bémol majeur, K. 375 (1781) – 2 hautbois 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons
    • Sérénade pour octuor à vent en ut mineur, K. 388 (1782, Vienne) – 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons
    • Divertimento pour 3 cors de basset, K. 439
  • Pour ensemble mixte :
    • Trio en mi bémol majeur pour piano, clarinette et alto dit « Les quilles », K. 498 (1786, Vienne)
    • Quintette avec clarinette en la majeur, K. 581 (1789, Vienne)
    • Quintette pour cor et cordes en mi bémol majeur, K. 407
    • Quatuor pour hautbois et cordes en fa majeur, K. 370 (1781)
    • Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur, K. 452
    • Adagio et rondo pour harmonica de verre, flûte, hautbois, alto et violoncelle en do majeur, K. 617

Écrits

Mozart ne peut pas véritablement être considéré comme écrivain. Toutefois, son abondante correspondance, qui a fait l’objet d’éditions partielles puis complètes, n’est pas seulement une source importante pour la compréhension du compositeur et de son époque, mais également une œuvre d’une qualité littéraire certaine.

  • Wolfgang Amadeus Mozart, Correspondance, édition de la Fondation Internationale Mozarteum, réunie et annotée par A. Bauer, O. Deutsch et J. Eibl, trad. par Geneviève Geffray. Flammarion, Paris, 1986-1999, 7 vol. ISBN 978-2-08-067782-2 (édition complète, sous coffret).

Voir aussi

Bibliographie

Filmographie

Biographies filmées

Téléfilm et série

Scène

Théâtre

Comédie musicale

Notes et références

  1. a et b (fr) « Mozart Wolfgang Amadeus » [archive]. Consulté le 29 mai 2008.
  2. Actuellement, le portrait se trouve au Civico Museo Bibliografico Musicale de Bologne.
  3. « Malerisch hat es wenig wert, aber was die Ähnlichkeit anbetrifft, so versichere ich Ihnen, daß es ihm ganz und gar ähnlich sieht. »
  4. (en) Mozart’s stay in Mainz [archive] sur mozartways.com. Consulté le 2 avril 2009
  5. Howard Chandler Robbins Landon (dir.), (traduit de l’anglais par Dennis Collins), Dictionnaire MOZART, éd. Lattès, 1990 (ISBN 2-7096-0 956-8 et 978-2709609562)
  6. (en) « Mozart’s Death – Murder, Accident or Disease ?  » [archive], sur bbc.co.uk, décembre 2003
  7. Zegers RHC, Weigl A, Steptoe A, The Death of Wolfgang Amadeus Mozart : An epidemiologic perspective [archive], Ann Int Med, 2009;151:274-278
  8. Karhausen LR, Mozart’s 140 causes of death and 27 mental disorders [archive], BMJ, 2010;341:c6789

Liens externes

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Blues A Paris

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La blues box, c’est l’univers du blues, ouvert à tous. Grâce à l’équipe de Blues Magazine et à la plume de notre spécialiste Frankie Bluesy Pfeiffer, découvrez ces artistes qui donnent toute sa couleur au blues. Les légendes immortelles, la nouvelle scène, les français et les étrangers…ils sont tous là, guitare en bandoulière. Portraits d’artistes, interviews, chroniques de concerts et de CD, rejoignez-nous au coeur de la blues box.

Tonic Trieux Blues festival 2011

C’est l’un des festivals d’avant l’été qui donne un avant-goût de ce que sera la saison blues, une sorte de mise en bouche qui ouvre l’appétit. Et au menu de cette édition 2011 du Trieux Tonic Blues festival: Shannon, Nico Backton & The Wizards of Blues, Black Cat Joe & Miss Corina, Eddy Gartry Blues State UK, Alex Mirey et le Antoine Holler Trio. De quoi réjouir les amateurs de belles guitares comme ceux de blues plus intimiste. Lire …

Jean-Marc Hénaux, prof d’harmonica

Le jeune homme est non seulement doué (à preuve ses enregistrements et ses prestations avec le groupe Shake Your Hips!), mais c’est aussi un excellent pédagogue. Un prof de qualité qui quitte la région parisienne pour s’installer dans la vallée du Rhône, à Valence, et faire bénéficier tous les amoureux de l’harmonica de ses conseils, notamment au Centre de Formation Musicale de Montplaisir. Lire …

Moogis va changer votre façon d’assister à des concerts

Si vous aimez le Allman Brothers Band mais n’avez pas le temps ou pas l’argent pour assister à la totalité de ses concerts au célèbre et fameux Beacon Theatre, à New York, en mars (10-26) prochain, Moogis peut vous permettre d’y être présent! Lire …

18 et 19 mars 2011: le premier European Blues Challenge

La European Blues Union (EBU) organise les 18 et 19 mars 2011, à Berlin, son premier Challenge Européen. Seize artistes ou formations représentant chacun un pays membre de la EBU, se présenteront devant un jury européen composé de journalistes, tourneurs, webzines, organisateurs de concerts et festivals,… Lire …
La jazz box, c’est l’univers du jazz, ouvert à tous. Grâce à l’équipe de Blues Magazine et à la plume de notre spécialiste Frankie Bluesy Pfeiffer, découvrez ces artistes qui donnent toute sa saveur au jazz. Les légendes immortelles, la nouvelle scène, les français et les étrangers…ils sont tous là. Portraits d’artistes, interviews, chroniques de concerts et de CD, rejoignez-nous au coeur de la jazz box.

Illaps en concert au Sunset – un must

Evénement le 21 septembre au Sunset, rue des Lombards, à Paris, avec le concert de Illaps, dont le dernier opus est un rayon de soleil en pleine nuit. Tristan Macé & Co vous proposeront au cours de ce seul et unique concert dans l’un des temples de le rue des Lombards un voyage intérieur qui vous transportera dans un nouvelle dimension, celle de la musique vraie, vivante et transcendée. Un concert à ne manquer sous aucun prétexte! Lire …

Sélection Paris-Move: le Matthieu Marthouret Organ Quartet

Matthieu Marthouret et son Organ Quartet, ceux-là même dont le dernier CD, ‘Play Ground’, fut salué par de nombreuses rédactions dont celle de Paris-Move et de Blues Magazine, nous reviennent pour un seul et unique concert au Baiser Salé, rue des Lombards, le 27 juin 2010. Lire …

Avishai Cohen en concert à Courbevoie

Suite à la sortie de son dernier album intitulé ‘Aurora’, le contrebassiste/chanteur Avishai Cohen et son quintet seront en concert le 17 novembre à l’Espace Carpeaux de Coubevoie. Un concert que vous recommande Paris-Move. Lire …

Paris Jazz Club présente ‘Les Pianistes de Miles’

Soirée Paris Jazz Club: 1 entrée à 22 € = 4 clubs

Le mercredi 11 novembre, à 21h, au Baiser Salé, Sunset, Sunside et Duc des Lombards. Kind of Blue: 50 ans déjà. Dans le cadre d’une ‘Soirée 1 entrée = 4 clubs’, l’Association Paris Jazz Club a choisi de rendre un hommage inhabituel à Miles Davis: 4 grands pianistes français mettent à l’honneur 4 pianistes de Miles Davis.

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Youn Sun Nah en concert le 14 novembre

Après un premier passage par Paris au Sunside, rue des Lombards, en mai de cette année, voici la ravissante chanteuse coréenne Youn Sun Nah de retour en France, pour un concert au New Morning, le 14 novembre. Des concerts qui font suite à la sortie de son dernier album, ‘Voyage’, sorti en mai, et qui a été salué par la presse professionnelle. Un album ‘sélection Paris-Move’ et qui a obtenu la meilleure note possible, ‘Indispensable’. Lire …

Duc des Lombards: Programmation Octobre 2009

Le Duc des Lombards aime le jazz pour sa richesse, sa diversité, sa créativité et aussi son histoire. De Jon HENDRICKS, légende du jazz, à Donny Mc CASLIN, nouvelle coqueluche du saxo post-coltranien new-yorkais, en passant par les venues exceptionnelles d’artistes comme Vijay IYER, George ROBERT, Susi HYLDGAARD ou Chano DOMINGUEZ, ce mois d’octobre est à marquer d’une croix blanche. Une cuvée exceptionnelle qui accueillera le CareFusion Jazz Festival, du 16 au 24 octobre.

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Paris Jazz Club présente sa ‘Nuit Blanche 2009’

Paris, 2ème capitale mondiale du Jazz après New York, est une véritable pépinière de talents pour le jazz d’aujourd’hui. A l’occasion de la ‘Nuit Blanche 2009’, l’Association ‘Paris Jazz Club’ propose au public de découvrir gratuitement trois formations emblématiques de la nouvelle scène jazz parisienne. En véritables ‘laboratoires’ du jazz, les Clubs de Jazz parisiens, Le Sunside, le Duc des Lombards et le Baiser Salé, accueilleront une nouvelle fois des projets musicaux portés par des jazzmen audacieux et prometteurs. Lire …

Le Jazz à l’honneur à la Dorothy’s Gallery

Le Jazz est à l’honneur dans l’exposition ‘Art & Music’ proposée jusqu’au 13 septembre 2009, à la Dorothy’s gallery. Les artistes sélectionnés dans le cadre de cette expo (9 juillet – 13 septembre) y dévoilent rythmes, pulsations et compositions à travers leurs propres mélodies de couleurs et d’images. Des œuvres à découvrir, à la Dorothy’s gallery, 27 rue Keller, Paris, 11ème. Lire …

Duc des Lombards: Programmation Septembre 2009

La rentrée de septembre, au Duc des Lombards, est toujours un grand moment. On y découvre de jeunes talents comme des vedettes confirmées, des révélations et des artistes majeurs qui font l’histoire du jazz. Cette année encore, la programmation du Duc des Lombards propose un tel mélange de tous ces talents que cela vous oblige presque à y venir tous les soirs. Paris-Move vous y attend !

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La Nuit du Jazz Turc

La musique traditionnelle turque et le jazz ont en commun de recourir à l’improvisation. Pour saluer les subtiles alliances obtenues par les jazzmen turcs entre ces deux styles musiciaux, l’Association Paris Jazz Club organise le mardi 22 septembre 2009 la ‘Nuit du Jazz Turc’. Avec une seule entrée payée vous découvrirez toute la richesse du jazz turc dans les quatre clubs de jazz de la mythique rue des Lombards, à Paris,… Lire …

http://www.paris-move.com/zik-blues.php?sub_cat=45&music_type=2

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 Jazz-Blues/Paris et Région Parisienne

  Samedi 21 Mai 2011
Groupes De Jazz Vocal Amateur     Jazz - BluesJazz - Blues
Bibliothèque André Malraux – Paris (75)    (14h)
14h00 – Sete Cordas 14h30 – Mer Belle à très agitée 15h00 – Uma Voz
Gratuit
Peeda’s Gospel     Jazz - Blues
Carre Belle Feuille – Carre Club – Boulogne Billancourt (92)    (20h30)
17 euros>> Réservez vite !
Blue Rhythm Band     Jazz - Blues
Caveau de la Huchette – Paris 5e (75)    (21h30)
14 euros>> Réservez vite !
Tony Allen + Mamani Keita     Jazz - BluesWorld MusicMusiques électroniques
Emb – Sannois (95)    (20h30)
Tony AllenJazz - BluesWorld Music
Quelque part entre le Nigeria et une galaxie lointaine, règne Tony Allen, le maître du groove. Batteur mythique et ex-directeur artistique d’Africa 70 (la plus célèbre formation de Fela) il ouvre sa musique à des terres nouvelles, façonnant aujourd’hui un afro-beat expérimental et cosmique.  www.tony-allen.com/ | Myspace

Tony Allen : vos critiques de concert
Tony Allen en concert
Mamani KeitaWorld MusicMusiques électroniques
Chanson malienne qui en intégrant sa voix à des rythmes jazz et sonorités électroniques, Mamani Keita ouvre de nouvelles perspectives à la musique africaine.  Myspace

Mamani Keita : vos critiques de concert

17 euros      réservez avec Digitick

Mamani Keita en concert
Portico Quartet     Jazz - Blues
Espace Culturel l’Onde – Velizy (78)    (21h)
Portico Quartet
Un groupe indie-rock jouant du post-jazz.
25.5 eurosRéservez avec France Billet
Raphael Gualazzi Septet     Jazz - Blues
Hotel Lutetia – Salon Président – Paris (75)    (20h)
Jazz à St Germain-des-prés
27.5 eurosRéservez avec France Billet      Réservez avec Digitick
Raphael Gualazzi, 1ère Partie Marion Corrales Duo     Jazz - BluesJazz - Blues
Hotel Lutetia, salon Président – Paris (75)    (20h30)
En Découverte : Marion Corrales En résidence musicale pour deux soirs à l’Hôtel Lutetia, Raphael Gualazzi présenta son nouvel album et nous promet un concert unique et décoiffant.
Raphael Gualazzi
La relève des crooners italiens.  www.raphaelgualazzi.com

25 €

Johann Riche + Invités (beltuner)     Jazz - Blues
In the Garden – Paris (75)    (20h)
Libre
Gilles Peterson + Rocketnumbernine + We Are The Horsemen…     Musiques électroniquesJazz - Blues
La Gaîté Lyrique – Paris 3ème (75)    (20h)
Gilles Peterson
Il a transformé le jazz en acid jazz, offrant ainsi à travers ses Dj sets, une porte d’accès très groovy à l’histoire du jazz, et créant des ponts entre jazz et dance, entre soul et world.   www.gillespetersonworldwide.com | Myspace

Gilles Peterson : vos critiques de concert

18.7 euros      Réservez avec Digitick

Gilles Peterson en concert
L’enfance Rouge + Joe Lally     Pop - RockJazz - Blues
La Pêche – Montreuil (93)    (20h30)
L’Enfance RougePop - Rock
L’avant rock composé par L’Enfance Rouge est un audacieux et peu consensuel clash entre rock dissonant, jazz extrémiste, chanson politiquement engagée, post rock ébouriffant et poésie sur fond d’expérimentations sonores. En concert en 2011.   www.enfancerouge.org | Myspace

L’Enfance Rouge : vos critiques de concert L’Enfance Rouge : vos critiques de CD
L'Enfance Rouge en concert
Joe LallyPop - RockJazz - Blues
L’ancien bassiste de Fugazi, Joe Lally fait du rock expérimental… En concert en France en 2011.   www.joelally.com | Myspace
11 eurosRéservez avec France Billet
Joe Lally en concert
Yucca Velux     Jazz - Blues
Le Baiser Salé – Paris (75)    (19h30)
Jazz
16.8 euros      Réservez avec Digitick
Sonny Troupe Quartet     Jazz - Blues
Le Baiser Salé – Paris (75)    (22h)
Jazz
22 euros      Réservez avec Digitick
Agathe Jazz Quartet     Jazz - Blues
Le Sunside – Paris 1er (75)    (21h)
Jazz
22 euros      Réservez avec Digitick
Robert Glasper Trio     Jazz - Blues
New Morning – Paris 10ème (75)    (20h30)
30.8 eurosRéservez avec France Billet      Réservez avec Digitick
Diane Tell     Jazz - BluesChansons - Variétés
Pole Culturel d’Alfortville – Alfortville (94)    (20h30)
Jazz For Ville
DIANE TELL
Chanteuse québecoise
23.1 eurosRéservez avec France Billet
Mônica Passos – Jazz / Musique Du Monde     Jazz - BluesWorld Music
Satellit Café – Paris (75)    (21h)
Mônica Passos est une des figures emblématiques de la « World Music ». Aux mille talents, Mônica se révèle sur scène. Elle exerce son métier où son exubérance n’a d’égal que sa sensibilité exacerbée.
Mônica Passos
Cette diva fellinienne, chanteuse, comédienne et auteur compositeur mêle dans ses chansons, bossa nova, jazz et traditions populaires brésiliennes. Dans son nouvel album : Lemniscate, elle revisite ses coups de cœur et les réinterprète comme le faisaient, déjà, dans les années 30, les modernistes brésiliens.  www.archieball.com/ | Myspace

Mônica Passos : vos critiques de concert

entre 8 et 10 €

Satellit Café - Paris
Lapins Superstars     Jazz - BluesWorld Music
Studio de l’Ermitage – Paris (75)    (20h30)
Fanfare En reprenant tous les styles de musique à leur sauce, ces lapins savent distiller une énergie musicale universelle. Jazz, afro-beat, salsa hip-hop, reggae, tout y passe et ressort dans un flot cuivré et envoûtant qui fait danser ensemble toutes les générations et les cultures. cette fanfare tout terrain qui enflamme aussi bien la rue ou les jardins publics que les bars et les salles de concert, fait le tour du monde pour apporter à tous sa bonne humeur, ses envolées mélodiques et sa puissance harmonique. http://www.myspace.com/lapinsuperstar FANFARAÏ est, certainement, la fanfare la plus atypique du Maghreb ! Comme les Chebs ont fait évoluer la musique traditionnelle algérienne vers le Raï moderne en la fusionnant avec d’autres musiques, FANFARAÏ métisse les musiques traditionnelles du Maghreb (raï, chaabi, gnawi, kabyle…), en les confrontant à d’autres influences culturelles. FANFARAÏ renoue avec la tradition des formations festives déambulatoires de ces orchestres de rue qui animaient les évènements importants et les rituels dans le Maghreb du début du siècle. Après avoir longtemps joué dans la rue, FANFARAÏ présente aujourd’hui un riche répertoire de scène. La musique maghrébine n’a jamais été jouée par une telle formation! http://www.myspace.com/VENDREDI 20 MAI : « FANFARAI» Fanfare du Maghreb // 12€ / 20H30 FANFARAÏ est, certainement, la fanfare la plus atypique du Maghreb ! Comme les Chebs ont fait évoluer la musique traditionnelle algérienne vers le Raï moderne en la fusionnant avec d’autres musiques, FANFARAÏ métisse les musiques traditionnelles du Maghreb (raï, chaabi, gnawi, kabyle…), en les confrontant à d’autres influences culturelles. FANFARAÏ renoue avec la tradition des formations festives déambulatoires de ces orchestres de rue qui animaient les évènements importants et les rituels dans le Maghreb du début du siècle. Après avoir longtemps joué dans la rue, FANFARAÏ présente aujourd’hui un riche répertoire de scène. La musique maghrébine n’a jamais été jouée par une telle formation! http://www.myspace.com/fanfarai
7€Réservez avec France Billet      Réservez avec Digitick
Jason Palmer Quartet     Jazz - Blues
Sunset – Paris 1er (75)    (21h30)
Jazz
25.3 euros      Réservez avec Digitick
Selmer # 607     Jazz - Blues
Théâtre des Sources – Fontenay (92)    (20h30)
21 eurosRéservez avec France Billet
Mederic Collignon « jus De Bocse »     Jazz - Blues
Théâtre Victor Hugo – Bagneux (92)    (20h30)
Médéric Collignon
Trompettiste jazz, cornettiste de poche, bugliste et vocaliste scatteur.  Myspace

Médéric Collignon : vos critiques de concert

19 eurosRéservez avec France Billet

Médéric Collignon en concert
Lionel Belmondo Et L’ensemble Hymne Au Soleil     Jazz - Blues
Trianon – Paris 18ème (75)    (20h30)
Lionel Belmondo
Brillant saxophoniste de Jazz.

Lionel Belmondo : vos critiques de concert

45 euros      Réservez avec Digitick

Lionel Belmondo en concert
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Evénements actuels dans la catégorie Musique / Blues



http://www.paris-move.com/zik-blues.php?sub_cat=45&music_type=2 

Candye Kane

Du 1 juin 2011 au 4 juin 2011
JAZZ CLUB LIONEL HAMPTON – HOTEL MERIDIEN ETOILE

Publié dans Blues, Musique Francais | Laisser un commentaire

Blues Musique

Le blues est une forme musicale vocale et instrumentale, dérivée des chants de travail des populations afro-américaines apparue aux États-Unis courant XIXe siècle. C’est un style où le (la) chanteur(euse) exprime sa tristesse et ses coups durs (d’où l’expression « avoir le blues »). Le blues a eu une influence majeure sur la musique populaire américaine, puisqu’il a, notamment, une grande influence sur le jazz, le rhythm and blues, le rock and roll, le hard rock, la musique country, la soul, les musiques pop ou de variété et même dans la musique savante.

Sommaire

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Etymologie[modifier]

Le terme blues vient de l’abréviation de l’expression anglaise Blue devils (littéralement « diables bleus », qui signifie « idées noires »).

Le terme blue d’où le blues est aussi dérivé de l’ancien français et signifie « l’histoire personnelle » (il reste dans la langue française actuelle le terme bluette, qui est, pour tous les bluesmen, la signification du blues, une chanson à la première personne du singulier. La note bleue – en fait la gamme pentatonique mineure couramment utilisée dans la musique asiatique, à laquelle on ajoute une note dissonante – donne une sonorité particulière caractéristique du blues. L’utilisation de cette « blue note » est l’essence musicale du blues qui a de nombreuses origines (africaines, asiatiques via les Amérindiens, irlandaises, etc.)

L’utilisation de l’expression dans la musique noire américaine remonte au début du 20ème siècle dans le Music Hall Américain (vaudeville) et était couramment employée dès le XIXe siècle dans les pièces de théâtre traitant des Noirs du Sud des États-Unis (cf dans Americana, chez Fayard). W.C. Handy l’a en quelque sorte officialisée dans son Memphis Blues en 1903.

Histoire du blues[modifier]

Article détaillé : Origines du blues.

Les plus anciennes formes de blues proviennent du Sud des États-Unis, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ces formes étaient le plus souvent orales, accompagnées parfois par un rythme donné par des instruments rudimentaires. C’est principalement dans les champs de coton de la région du delta du Mississippi (entre Senatobia et Clarksdale) que ces formes prennent des tours plus complexes. L’une des formes antérieures au blues est le Fife and Drums joué dans la région Hill Country du Mississippi (il s’agit d’un ensemble de percussions guidé par un fifre en bambou, instrument que jouait le maître en la matière, Othar Turner).

Il y eut d’autres formes de blues avec des instruments rudimentaires, le diddley bow, une corde fixée sur une planche, le jug, cruchon en terre dans lequel on soufflait. Puis le blues a évolué avec des instruments simples, tels que la guitare acoustique, le piano et l’harmonica. La légende raconte que l’un des guitaristes bluesmen, Robert Johnson, aurait signé un pacte avec le diable ce qui lui aurait permis de devenir un virtuose du blues (blue devils : c’est une musique liée aux forces maléfiques qui était fuie et rejetée par beaucoup de personnes aux États-Unis). Cependant, Robert Johnson ne serait pas le premier à avoir raconté cette histoire, c’est un autre bluesman, auteur du morceau Canned heat Tommy Johnson, qui en serait à l’origine.

W.C. Handy fut l’un des premiers musiciens à reprendre des airs de blues, à les arranger et les faire interpréter par des chanteurs avec orchestres. Il fut également l’auteur de morceaux parmi les plus célèbres, tel le fameux Saint Louis Blues.

Du point de vue des textes, les premiers blues consistaient souvent à répéter un même vers quatre fois. Au début du XXe siècle, la structure s’est standardisée sous sa forme la plus commune : « AAB ». Dans cette structure, un vers est chanté sur les quatre premières mesures (« A »), puis répété sur les quatre suivantes (« A »), enfin, un second vers est chanté sur les quatre dernières mesures (« B »), comme dans l’exemple suivant : « Woke up this morning with the Blues down in my soul / Woke up this morning with the Blues down in my soul / My baby gone and left me, got a heart as black as coal ».

Les années 1920 et 1930 virent l’apparition de l’industrie du disque, et donc l’accroissement de la popularité de chanteurs et guitaristes tels que Blind Lemon Jefferson et Blind Blake qui enregistrèrent chez Paramount Records, ou Lonnie Johnson chez Okeh Records. Ces enregistrements furent connus sous le terme de race records (musique raciale), car ils étaient destinés exclusivement au public afro-américain. Mais les années 1920 connurent également des chanteuses de classic blues extrêmement populaires, telles que Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith, Ida Cox et Victoria Spivey.

Blues urbain d’après guerre[modifier]

Concert de Blues à Chicago, 2007.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’urbanisation croissante et l’utilisation des amplificateurs pour la guitare et l’harmonica menèrent à un blues plus électrique (tel que le Chicago Blues), avec des artistes comme Howlin’ Wolf et Muddy Waters. C’est ce blues électrique qui influencera, plus tard, une partie du rock and roll.

Vers la fin des années 1940 et pendant les années 1950, les Noirs américains ont déménagé vers les villes industrialisées du Nord comme Chicago et Détroit, pour y trouver du travail. Dans les villes comme Chicago, Détroit et Kansas City, un nouveau style de blues « électrique » apparut. Il utilisait la voix, la guitare électrique, la basse électrique, la batterie et l’harmonica amplifié avec un micro et un ampli. J. T. Brown, qui jouait avec les groupes d’Elmore James et J.B. Lenoir a également utilisé le saxophone, plutôt comme instrument d’accompagnement qu’instrument soliste.

Le style de blues urbain de Chicago fut bien influencé par le blues du Mississippi, d’où sont venus des musiciens comme Howlin’ Wolf, Muddy Waters, Willie Dixon, et Jimmy Reed. Les harmonicistes comme Little Walter et Sonny Boy Williamson (Rice Miller) étaient bien connus dans les clubs de blues à Chicago. Les autres joueurs d’harmonica, comme Big Walter Horton, Snooky Pryor et Sonny Boy Williamson, avaient aussi beaucoup d’influence. Muddy Waters, Elmore James et Homesick James jouaient de la guitare électrique avec un « slide » ou « bottle neck » ; l’exercice consiste à jouer les notes sur le manche en posant un bout de métal ou un goulot de bouteille sur les cordes. B. B. King et Freddy King n’ont pas utilisé le « slide ». Les chanteurs Howlin’ Wolf et Muddy Waters marquèrent le blues de leurs voix rauques et fortes.

Le contrebassiste, compositeur, chercheur de talents Willie Dixon a eu un grand impact sur l’environnement musical de Chicago. Des chansons comme Hoochie Coochie Man, I Just Want to Make Love to You (écrite pour Muddy Waters), Wang Dang Doodle (pour Koko Taylor), et Back Door Man (pour Howlin’ Wolf) sont devenus des « standards » de blues. Nombres d’artistes de Chicago Blues enregistrèrent leurs disques sur le label Chess Records ou d’autres labels importants tels Vee Jay et Cobra.

Le style de blues urbain des années 1950 a eu un grand impact sur la musique populaire des musiciens comme Bo Diddley et Chuck Berry. Aussi, le style de blues urbain des années 1950 a influencé le style de musique de Louisiane de zydeco, surtout Clifton Chenier. Les musiciens comme T-Bone Walker (de Dallas) étaient plus associés au style de blues de la Californie, plus polissé et sophistiqué que le style de blues de Chicago. Les Charles Brown’s Three Blazers étant le combo qui illustrera le mieux cette tendance au milieu des années 1940.

Les blues de John Lee Hooker étaient plus individuels que le style de blues de Chicago. À la fin des années 1950, le swamp blues s’est développé près de Bâton-Rouge avec des artistes comme Slim Harpo, Lazy Lester, Sam Myers et Jerry McCain. Le swamp blues était plus lent, avec un style d’harmonica moins complexe que dans le Chicago Blues. Les chansons du style les plus connues sont Scratch my Back, She’s Tough et King Bee.

Le jump blues était un autre développement du blues de cette période qui a influencé la musique populaire. Le jump blues était un hybride populaire du swing et du blues, mettant en vedette des chansons « up-tempo » orchestrées pour des big bands. Le musicien de ce genre qui a le plus influencé la musique populaire était Big Joe Turner, qui a enregistré la version originale de « Shake, Rattle, and Roll ». Pensons aussi à Tiny Grimes, Ruth Brown, et LaVern Baker (« Tweedle Dee »).

Années 1960 et 1970[modifier]

Bob Dylan, 1963.

Lors des années 1960, les genres de musique influencés ou créés par les noirs américains, comme le rhythm & blues et la musique soul sont devenus populaires. Les musiciens blancs ont popularisé beaucoup de styles des américains noirs aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le Rock’n’roll a souvent été qualifié de mélange des musiques Noires et Blanches bien que ce mélange remonte aux années 1930 avec certains genres de la Country Music comme le Western Swing ou le Country boogie dont le Rock’n’roll n’apparaît souvent que comme un prolongement.

Dans les années 1960, une nouvelle génération d’enthousiastes du blues apparaît en Europe et en particulier en Angleterre. Les principaux acteurs de ce que l’on appelle alors le British Blues Boom sont les Yardbirds, les Bluesbreakers menés par John Mayall ou encore les Animals, Fleetwood Mac (1ère période avec Peter Green), Chicken Shack, et incluent de nombreuses stars de la pop et du rock à venir Jimmy Page, Eric Clapton ou Jeff Beck (tous trois membres successivement des Yardbirds) qui intègrent à leur musique des influences psychédéliques et pop.

À la fin des années 1960, le style West Side Blues fut créé à Chicago par des artistes comme Magic Sam, Magic Slim, Junior Wells, Earl Hooker et Otis Rush. Le West Side Blues de Magic Sam, Otis Rush, Buddy Guy et Luther Allison était caractérisé par une guitare électrique suramplifiée.

Aux États-Unis, les guitaristes et chanteurs B.B. King, John Lee Hooker, et Muddy Waters ont inspiré une nouvelle génération de musiciens, comme le New-Yorkais Taj Mahal. L’ère des « Civil Rights » a augmenté l’auditoire des blues traditionnels, et des festivals tels que le Newport Folk Festival ont programmé des prestations de « grands » comme Son House, Mississippi John Hurt, Skip James, Big Joe Williams ou le Reverend Gary Davis. J.B. Lenoir a enregistré des chansons qui touchaient aux thèmes du racisme ou de la guerre du Viêt Nam.

Des artistes américains comme Bob Dylan, Janis Joplin (où sa chanson summertime est le paroxisme du blues) ou Jimi Hendrix, tous influencés à la fois par le blues traditionnel et le blues électrique, firent découvrir cette musique au jeune public de l’époque. L’interprétation que les artistes de cette génération donnèrent au blues aura plus tard une influence très forte sur le développement de la musique rock proprement dite.

Années 1980-présent[modifier]

Taj Mahal à Glastonbury, 2005.

Pendant les années 1980 et jusqu’à nos jours le blues a continué d’évoluer à travers le travail de Robert Cray, Bonnie Raitt, Taj Mahal, Ry Cooder, Albert Collins, Keb ‘Mo’, Alvin Youngblood, Corey Harris, Jessie Mae Hemphill, R. L. Burnside, Junior Kimbrough, Kim Wilson, James Harman et ses deux guitaristes Hollywood Fats mann et David « kid » Ramos, Ali Farka Touré et bien d’autres.

Le style de blues « Texas rock-Blues » a été créé dans les années 1980, et utilise les guitares solo et d’accompagnement en même temps. Le style Texas a été fortement influencé par le Blues-rock d’Angleterre (comme John Mayall). Les artistes importants du style Texas Blues étaient Stevie Ray Vaughan qui révolutionna le style dans les années 1980, The Fabulous Thunderbirds et ZZ Top.

À la même époque, John Lee Hooker a retrouvé sa popularité, grâce à ses collaborations avec Carlos Santana (Cd The Healer), Miles Davis, Robert Cray et Bonnie Raitt. Eric Clapton (anciennement des Bluesbreakers et du groupe Cream) est redevenu populaire dans les années 1990 avec son album pour MTV Unplugged, où il joue quelques chansons traditionnelles, entre autres succès, sur une guitare acoustique.

Pendant les années 1980 et 1990, des « Blues scenes » furent créés partout aux États-Unis, au Canada, et en Europe. Ces « Blues scenes » comprenaient des revues de Blues (par exemple : Living Blues et Blues Revue), les sociétés de blues, des festivals de blues, et des clubs où est joué du blues.

Structures musicales du blues[modifier]

D’un point de vue technique, le blues repose sur trois éléments : un rythme souvent ternaire syncopé, l’harmonie en I-IV-V (les notes « tonales » de la tonalité, connues depuis les anciens Grecs), et la mélodie qui utilise la gamme blues et les « notes bleues ».

Le blues a eu une influence sur une très large variété de styles musicaux, qui intégrèrent dans des proportions variables l’un ou plusieurs de ces éléments. Si l’on ne peut alors plus parler de blues on utilise fréquemment le qualificatif bluesy pour indiquer cette coloration particulière. Au-delà de stricts canons techniques, le blues se caractérise souvent – mais pas toujours – par une humeur teintée d’une certaine langueur ou mélancolie.

Rythme[modifier]

Le blues repose sur un rythme ternaire syncopé. Chaque temps est donc découpé en trois croches dont on ne marque que la première et la troisième. Si le rythme peut être plus ou moins rapide, le blues est traditionnellement joué assez lentement. Le terme de shuffle indique généralement un tempo moyen. Quant au boogie, c’est en général une cadence plus appuyée.

Harmonie[modifier]

Initialement assez libre, la structure harmonique du blues se fixe progressivement pour aboutir à une forme de base articulée autour de trois accords, généralement sur 8, 12 ou 16 mesures. La forme en douze mesure est – de loin – la plus commune  ; on parle de « 12 bar Blues » (Blues de 12 mesures). Ces trois accords, désignés par les chiffres romains I-IV-V, représentant les premier, quatrième et cinquième degrés (c.-à-d. tonique, sous dominante et dominante) de la gamme majeure correspondant à la tonalité du morceau. Ex: C/F/G (« Blues en Do »), F/Bb/C (« Blues en Fa »), Eb/Ab/Bb (« Blues en Mi bémol »), etc. Les accords de base comportent le plus souvent la septième (mineure). Dans les formes plus élaborées, les musiciens recourent fréquemment à des accords de neuvième, ainsi qu’à différentes altérations. Dans le jazz, à partir des années 1940 (Bebop), des musiciens comme Charlie Parker ont poussé la sophistication harmonique (et mélodique) de la forme à un degré élevé, qui contraste avec les enchaînements rudimentaires du blues originel (« early blues »). Dans « Blues for Alice », Charlie Parker multiplie les accords de passage et altérations au point que, malgré les 12 mesures caractéristiques, il est parfois difficile pour des oreilles novices de « détecter » la forme (harmonique) du blues.

Suite d’accords de base (Blues en Fa) : Suite d’accords de « Blues for Alice » :
F7 F7 F7 F7
Bb7 Bb7 F7 F7
C7 Bb7 F7 C7
Fmaj7 Em7b5 A7 Dm7 G7 Cm7 F7
Bb7 Bm7 Eb7 Am7 D7 Abm7 Db7
Gm7 C7 Fmaj7 D7 Gm7 C7

Mélodie[modifier]

La gamme blues traditionnelle est simplement une gamme pentatonique mineure à laquelle on a ajouté une note. C’est cette dernière (la quinte diminuée) qui donne la couleur blues au morceau, d’où son nom de blue note (« note bleue »). Certains auteurs, notamment Le Roi Jones dans son livre Le Peuple Blues, avancent la théorie que ce serait là une tentative d’adaptation d’une gamme propre à la musique traditionnelle africaine. D’autres relient cela aux musiques amérindiennes, notamment Cherokees, qui proviennent très largement des musiques de l’Asie du Sud Est.

L’autre gamme fréquemment utilisée en Blues est la pentatonique majeure. Ce n’est pas la quinte diminuée qui est la note bleue. D’ailleurs il y a deux notes bleues par mode. Ce sont la tierce mineure et la septième mineure. Pour Do : do – ré – mi bémol – fa – sol – la – si bémol. La fonction harmonique reste majeure malgré ces deux intervalles mineurs et c’est ce qui donne la couleur du Blues. Si l’on joue la pentatonique majeure sur la tierce mineure on obtient effectivement ces notes bleues. Toujours pour Do : mi bémol – fa – sol – si bémol- do. La quinte diminuée — en l’occurrence sol bémol — est une passing note mais n’est pas la note bleue. La plupart des Blues sont en modes majeurs pour l’accompagnement alors que les mélodies sont chantées sur la gamme pentatonique avec la note bleue. Il existe cependant de fameux Blues en mineur par exemple : As the Years Go Passing By par Albert King.

Il faut noter que toutes ces caractéristiques techniques sont loin d’être applicables à l’ensemble des blues joués par les Noirs. Et il faut encore davantage souligner qu’aucun des grands créateurs du blues, lorsqu’on a pu les interviewer, n’a jamais défini le blues comme un ensemble de notations musicologiques. A la question « Qu’est le blues ? », la réponse était le plus souvent du genre : « The blues ain’t nothing but a good man feelin’ bad ».

Instruments[modifier]

Blues

Bien que le blues puisse être interprété sur tout type d’instrument, certains sont traditionnellement plus utilisés que d’autres :

  • la guitare : guitare acoustique pour le blues traditionnel ou, à partir des années 1930 la guitare électrique, branchée à un amplificateur qui ajoute des caractéristiques tonales comme la distorsion (à partir des années 1950).
  • l’harmonica, acoustique ou utilisé avec un microphone et un amplificateur.
  • le piano et autres instruments à clavier comme l’orgue Hammond (dès les années 1960 et 1970) ou le piano électrique (à partir des années 1970).
  • la washboard (planche à lessiver), utilisée comme instrument de percussion, frappée par les doigts coiffés de dés à coudre. Utilisée telle que ou agrémentée d’une cymbale, d’un wood-block, d’une cloche, etc. ; parfois remplacée par une tôle finement ondulée portée en plastron.

Timbre[modifier]

Au sens large, le timbre est la « couleur » du son : même s’ils jouent les mêmes notes, une guitare ou un saxophone se distinguent par leur timbre. Cela est également vrai d’un être humain à l’autre. On a coutume de dire que les chanteurs classiques essaient d’imiter les instruments, alors que les instruments de blues essaient d’imiter la voix humaine (ou parfois celle de Donald Duck, d’un bombardier ou d’une mitraillette).

Les bluesmen ont beaucoup exploré le timbre : ils ont notamment été les premiers, pendant les 1950, à employer des amplificateurs pour la guitare et l’harmonica. Les voix fortes et graves de chanteurs comme Howlin’ Wolf et Muddy Waters jouent également beaucoup sur le timbre. La technologie et les effets de mode ont plus tard ajouté d’autres éléments au son blues, comme les guitares dirty et saturées des Rolling Stones ou d’Eric Clapton ou les effets psychédéliques employés, entre autres, par Jimi Hendrix : le feedback, la distorsion style « Fuzz », et des effets plus étranges encore comme « l’effet leslie ou UniVibe », constitué d’un haut-parleur en rotation.

Vibrato[modifier]

Billy Branch jouant dans bar blues à Chicago en 2005

Le vibrato est un effet appliqué à une note de musique. Très employé notamment par les musiciens de blues, cet effet consiste à provoquer une variation rapide de la hauteur de la note. Comme tous les effets de nuance, le vibrato apporte une expressivité particulière selon la façon dont il est effectué : vite ou lentement, de façon fluide ou saccadée. Le vibrato est un élément essentiel du son blues, que cela soit pour les voix ou sur des instruments tels que la guitare.

Pour cette dernière, divers moyens ont été utilisés depuis B. B. King, surtout les moyens mécaniques qui modifient légèrement la longueur de la corde vibrante. Plusieurs techniques existent donc, qui donnent chacune des effets sonores légèrement différents : faire vibrer les doigts de la main gauche, ou le manche de la guitare lui-même, ou encore grâce aux différents systèmes de cordier vibrato.

À partir des années 1960, les musiciens de blues-rock utilisèrent également des moyens électroniques, comme la pédale wah-wah ou l’effet Larsen (le « feedback ») finement maîtrisé. Plus récemment, les musiciens de blues ont commencé à utiliser des techniques numériques pour créer du vibrato, comme les boîtiers programmables équipés de processeurs de traitement du signal, qui permettent de paramétrer aussi bien le timbre que l’attaque ou le vibrato. Les instruments principaux sont les instruments à cordes (la basse, la guitare, steel guitare, la contrebasse, le violoncelle, l’alto, le violon) mais également le saxophone, l’harmonica, la batterie, lap steel, le bottleneck et le piano.

Thèmes des paroles du blues[modifier]

Les thèmes repris dans les paroles de blues sont pessimistes.

Actualité locale, nationale ou mondiale[modifier]

À l’origine les bluesmen étaient des métayers noirs perdus au fin fond du « delta du Mississippi », plaine cotonnière qui n’est pas le vrai delta mais se situe plus au nord. Ils chantaient souvent pendant des événements locaux tels que la crue du Mississippi (High Waters Blues), la construction des digues (Levee), l’incendie d’une ferme de coton. À la rigueur on parle d’une grande ville pas trop éloignée comme La Nouvelle-Orléans, Memphis, Saint Louis. Mais il y a fatalement des incursions ou des espoirs de voyages dans d’autres villes des États-Unis, que ce soit pour trouver du travail, faire le service militaire ou participer aux luttes d’émancipation.

Un bluesman peut donc être amené à parler de l’actualité nationale. Une anecdote montre le second degré des bluesmen et l’utilisation d’un langage propre. Dans Sweet home, Chicago, Robert Johnson rêvait d’aller « back to the land of California, to my sweet home, Chicago » ; en 1980, les Blues Brothers corrigeront cette erreur « back to that good old place, sweet home, Chicago » croyant que Johnson avait fait une erreur géographique. En fait la Californie dans l’imaginaire blues signifie pays de richesse, de la ruée vers l’or, ce que représentait Chicago à l’époque pour les bluesmen pauvres du Mississippi.

Enfin l’horizon ne manquera pas de s’élargir au globe avec la participation de certains appelés à la Seconde Guerre mondiale, au mur de Berlin, à la guerre du Viêt Nam. On retrouve tout ceci dans des blues comme ceux de J.B. Lenoir.

Mais avant tout, le blues est le moyen d’expression musical le plus direct concernant la détresse de l’âme, ainsi, le thème de la dépression (Hard Time Killing Floor Blues, de Skip James), ou bien encore ce thème qui revient souvent dans les standards, celui de la femme quittant son homme. (How long, How long Blues, de Leroy Carr & Scrappy Blackwell).

Un aspect à ne pas négliger est la dimension politique, revendicative, anti-ségrégationniste (dans les années 1960), de certains textes. De nombreux titres sont à double sens: un sens littéral, fréquemment connoté sexuellement, et un deuxième niveau, clairement politique. Ainsi un titre aussi célèbre que I’m a man a deux niveaux : je suis un homme, classique chanson plus ou moins d’amour, et je suis un homme, non pas un demi homme, je veux ma place dans la société, etc …

Le thème de la dépression dans les années 1930 ou de la crise depuis des années est naturellement politique.

Cet aspect est bien entendu amoindri lorsque les titres sont chantés par des Britanniques ou des Américains blancs. Notons toutefois que le thème de l’amour, amour bien entendu perdu, est nettement plus fréquent, même si on pourrait se hasarder à faire une métaphore de la femme perdue : femme = dignité, honneur…

Enfin les allusions sexuelles, voire salaces, les calembours, sont fréquents : un des exemples typiques pourrait être Dust my broom dont le début est : je me lève le matin et je nettoie (j’épousette) mon balai… la métaphore est claire.

L’influence du blues[modifier]

Le blues dans la musique classique[modifier]

On peut voir l’influence des blues dans la musique de Maurice Ravel (en particulier dans sa Sonate pour violon et piano), George Gershwin (son Rhapsody in Blue, le Concerto en fa majeur, et Porgy and Bess) et dans la musique d’Arthur Honegger (Pacific 231).

Le blues dans la musique country[modifier]

Plus qu’une influence du blues sur la musique country, réelle, il faut parler plutôt d’interinfluence tant ces deux genres qui représentent les deux facettes (pauvres blancs, pauvres noirs) du sous-prolétariat sudiste sont à la fois issus des mêmes racines (musique des plantations, des migrants en Amérique) et se sont fécondées l’une l’autre tout au long de leur histoire. Une forme de Hillbilly blues (comme l’a finement baptisé l’auteur anglais Tony Russell) a existé dès les années 1920, véritable premier blues blanc (Jimmie Rodgers, Cliff Carlisle, Gene Autry, Jimmie Davis…). Le blues en tant que tel est resté alors un élément important de toute la Country Music, particulièrement avec le Western Swing puis le Honky Tonk, personnalisé par Hank Williams.

Le blues dans la musique rock[modifier]

Le blues est d’abord l’élément principal du « mariage » avec la musique country qui a donné naissance au rock’n’roll, aux États-Unis, au milieu des années 1950 [1].

Ensuite, on retrouve facilement des racines blues dans nombre de groupe britanniques de rock et de hard rock : les débuts des Rolling Stones, de Uriah Heep, ou la chanson Smoke On The Water de Deep Purple, doivent beaucoup au blues. Même un groupe progressif comme Pink Floyd (dont le nom lui-même vient de l’association des prénoms des bluesmen Pink Anderson et Floyd Council), a fait appel à plusieurs reprises à la forme blues, non seulement à ses débuts avec Syd Barrett, grand admirateur de Bo Diddley, mais également par la suite, au milieu de morceaux plus psychédéliques (Biding My Time, Seamus, Money, Dogs Of War sont des blues plus ou moins camouflés). Des artistes comme Chris Rea et Gary Moore ou un groupe comme The Doors revendiquent l’influence que le blues a sur leur création.

En fait, il n’est guère de groupes ou d’artistes pop-rock qui, un jour ou l’autre, ne se soit pas inspiré du blues, allant jusqu’à générer une prise de conscience musicale en Angleterre pendant la deuxième partie des années 1960, avec le British Blues Boom, représenté notamment par Alexis Korner puis par John Mayall, Eric Clapton, Cream, Fleetwood Mac, Chicken Shack, Savoy Brown et Rory Gallagher (Irlande). Aux États-Unis, plusieurs artistes blancs ont également bâti l’essentiel de leur oeuvre sur le blues, tels The Allman Brothers Band, Mike Bloomfield, le Blues Project, Paul Butterfield, Roy Buchanan, Canned Heat, The Doors, Jeff Healey (Canada), John Hammond, Janis Joplin, Charlie Musselwhite ou encore Johnny Winter.

Le blues en France[modifier]

En France, des artistes comme Benoit Blue Boy, Patrick Verbeke, Bill Deraime, Jean Sangally, Cisco Herzhaft, Alain Giroux, Rod Barthet ou Paul Personne incarnent une vision francophone du blues, mais très influencée par la musique américaine. Côté instrumental, l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau est un musicien de session et un performer internationalement apprécié depuis les années 1970, ayant enregistré plusieurs albums qui font référence. Plus récemment, un autre harmoniciste, Nico Wayne Toussaint, n’est pas en reste.

Depuis les années 1980, soit depuis une trentaine d’années, de nombreuses individualités ou formations continuent de faire vivre le blues hexagonal, comme en témoigne régulièrement la revue Soul Bag. En parallèle, l’augmentation très significative des émissions de radios spécialisées a contribué à offrir une nouvelle vitrine au blues hexagonal. Le Collectif des radios blues a été créé en 2003. Il réunit de nombreux animateurs en France, Belgique, Québec. Le CRB remet chaque année son Trophée « Coup de Coeur » à l’un des finalistes du Tremplin Blues Sur Seine. Il réalise chaque mois le PowerBlues, classement des meilleurs sorties Cd blues et l’Airplay, regroupement des albums les plus diffusés par les radios. Enfin le Collectif délivre chaque année son label « Selection du CRBlues » à quelques unes des meilleures sorties CD.

En janvier 2011, plusieurs membres de la communauté Blues française ont créé l’association France Blues. Elle vise à promouvoir le Blues français et leurs acteurs, notamment à l’échelle internationale.

L’influence des blues sur le cinéma[modifier]

Le blues a également influencé le cinéma, surtout aux États-Unis. Le film Crossroads (Walter Hill) (1986) montre le mythe sulfureux du pacte avec le diable. Bande son de Ry Cooder et duel mythique entre le héros du film Ralph Macchio et Steve Vai en personne. Le pacte de Tommy Johnson (plus tard repris et rendu célèbre par Robert Johnson) est évoqué dans le film O’Brother, de Joel Coen.

Les deux films de John Landis, The Blues Brothers (1980) et Blues Brothers 2000 (1998), qui dressent un panorama de différents styles et mettant en scène une pléthore de vedettes, ont eu une importante influence sur l’image du blues.

En 2003, déclarée « année du blues » aux États-Unis, Martin Scorsese produit une série de sept films documentaires sur le blues intitulée The Blues, a Musical Journey [2]:

  1. The Soul of a Man, de Wim Wenders, à propos de Skip James, Blind Willie Johnson et J.B. Lenoir,
  2. La Route de Memphis (The Road to Memphis), de Richard Pearce, qui traite plus particulièrement de BB King (titre français La Route de Memphis),
  3. Du Mali au Mississippi (Feel Like Going Home), de Martin Scorsese, sur les origines africaines du blues (titre français Du Mali au Mississippi),
  4. Devil’s Fire (Warming by the Devil’s Fire), de Charles Burnett, une fiction sur le conflit du blues et du gospel,
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Saxaphone Alto

mon Yahmha alto saxaphone

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Mozart Symphony 40 in G minor

Wolfgang Amadeus Mozart – Symphony 40 in G min KV 550

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Ryan Evans Compisitons

Ryan Thomas Evans Personal Compositions for Piano

Evans Symphony 2001

Egyptian Oasis 2003

Descending through the Cascades 1998

Powder Chute 2007

James Bond Theme 007 Ryan’s Variation 2004

Golden Whiskey 2008

Avion 2009

Metal Wings 2010

Native Guides 2000

Spitfire’s fury 2009

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Mozart

Mozart

Wolfgang Amadeus Mozart (German: [ˈvɔlfɡaŋ amaˈdeus ˈmoːtsaʁt], English see fn.),[1] baptismal name Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart[2] (27 January 1756 – 5 December 1791), was a prolific and influential composer of the Classical era. He composed over 600 works, many acknowledged as pinnacles of symphonic, concertante, chamber, piano, operatic, and choral music. He is among the most enduringly popular of classical composers.

Mozart showed prodigious ability from his earliest childhood in Salzburg. Already competent on keyboard and violin, he composed from the age of five and performed before European royalty. At 17, he was engaged as a court musician in Salzburg, but grew restless and travelled in search of a better position, always composing abundantly. While visiting Vienna in 1781, he was dismissed from his Salzburg position. He chose to stay in the capital, where he achieved fame but little financial security. During his final years in Vienna, he composed many of his best-known symphonies, concertos, and operas, and portions of the Requiem, which was largely unfinished at the time of Mozart’s death. The circumstances of his early death have been much mythologized. He was survived by his wife Constanze and two sons.

Mozart learned voraciously from others, and developed a brilliance and maturity of style that encompassed the light and graceful along with the dark and passionate. His influence on subsequent Western art music is profound. Beethoven wrote his own early compositions in the shadow of Mozart, of whom Joseph Haydn wrote that « posterity will not see such a talent again in 100 years. »[3]

Wolfgang Amadeus Mozart was born to Leopold and Anna Maria Pertl Mozart at 9 Getreidegasse in Salzburg, capital of the sovereign Archbishopric of Salzburg, in what is now Austria but, at the time, was part of the Holy Roman Empire. His only sibling to survive infancy was his elder sister Maria Anna (1751–1829), nicknamed « Nannerl ». Wolfgang was baptized the day after his birth at St. Rupert’s Cathedral. The baptismal record gives his name in Latinized form as Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart. He generally called himself « Wolfgang Amadè Mozart »[4] as an adult, but there were many variants.

His father Leopold (1719–1787) was from Augsburg. He was deputy Kapellmeister to the court orchestra of the Archbishop of Salzburg, a minor composer, and an experienced teacher. In the year of Mozart’s birth, his father published a violin textbook, Versuch einer gründlichen Violinschule, which achieved success.

Anonymous portrait of the child Mozart, possibly by Pietro Antonio Lorenzoni; painted in 1763 on commission from Leopold

When Nannerl was seven, she began keyboard lessons with her father; and her three-year-old brother would look on, evidently fascinated. Years later, after his death, she reminisced:

He often spent much time at the clavier, picking out thirds, which he was always striking, and his pleasure showed that it sounded good. […] In the fourth year of his age his father, for a game as it were, began to teach him a few minuets and pieces at the clavier. […] He could play it faultlessly and with the greatest delicacy, and keeping exactly in time. […] At the age of five, he was already composing little pieces, which he played to his father who wrote them down.[5]

These early pieces, K. 1–5, were recorded in the Nannerl Notenbuch.

Biographer Maynard Solomon[6] notes that, while Leopold was a devoted teacher to his children, there is evidence that Wolfgang was keen to progress beyond what he was taught. His first ink-spattered composition and his precocious efforts with the violin were of his own initiative and came as a surprise to Leopold.[7] Leopold eventually gave up composing when his son’s outstanding musical talents became evident.[8] He was Wolfgang’s only teacher in his earliest years and taught his children languages and academic subjects as well as music.[6]

The Mozart family on tour: Leopold, Wolfgang, and Nannerl. Watercolor by Carmontelle, ca. 1763[9]

1762–1773: Years of travel

During Mozart’s youth, his family made several European journeys in which he and Nannerl performed as child prodigies. These began with an exhibition, in 1762, at the court of the Prince-elector Maximilian III of Bavaria in Munich, and at the Imperial Court in Vienna and Prague. A long concert tour spanning three and a half years followed, taking the family to the courts of Munich, Mannheim, Paris, London, The Hague, again to Paris, and back home via Zurich, Donaueschingen, and Munich. During this trip, Mozart met a great number of musicians and acquainted himself with the works of other composers. A particularly important influence was Johann Christian Bach, whom Mozart visited in London in 1764 and 1765. The family again went to Vienna in late 1767 and remained there until December 1768.

These trips were often arduous. Travel conditions were primitive;[10] the family had to wait for invitations and reimbursement from the nobility.[11] They endured long, near-fatal illnesses far from home: first Leopold (London, summer 1764)[12] then both children (The Hague, autumn 1765).[13]

After one year in Salzburg, father and son set off for Italy, leaving Wolfgang’s mother and his sister at home. This travel lasted from December 1769 to March 1771. As with earlier journeys, Leopold wanted to display his son’s abilities as a performer and a rapidly maturing composer. Wolfgang met G. B. Martini, in Bologna, and was accepted as a member of the famous Accademia Filarmonica. In Rome, he heard Gregorio Allegri‘s Miserere once in performance in the Sistine Chapel. He wrote it out in its entirety from memory, only returning to correct minor errors—thus producing the first illegal copy of this closely guarded property of the Vatican.[14]

In Milan, Mozart wrote the opera Mitridate, re di Ponto (1770), which was performed with success. This led to further opera commissions. He returned with his father later twice to Milan (August–December 1771; October 1772 – March 1773) for the composition and premieres of Ascanio in Alba (1771) and Lucio Silla (1772). Leopold hoped these visits would result in a professional appointment for his son in Italy, but these hopes were never fulfilled.[15]

Toward the end of the final Italian journey, Mozart wrote the first of his works to be still widely performed today, the solo motet Exsultate, jubilate, K. 165.

1773–1777: The Salzburg court

After finally returning with his father from Italy on 13 March 1773, Mozart was employed as a court musician by the ruler of Salzburg, Prince-Archbishop Hieronymus Colloredo. The composer had a great number of friends and admirers in Salzburg[16] and had the opportunity to work in many genres, composing symphonies, sonatas, string quartets, serenades, and a few minor operas. Between April and December 1775, Mozart developed an enthusiasm for violin concertos, producing a series of five (the only ones he ever wrote), which steadily increased in their musical sophistication. The last three—K. 216, K. 218, K. 219—are now staples of the repertoire. In 1776 he turned his efforts to piano concertos, culminating in the E-flat concerto K. 271 of early 1777, considered by critics to be a breakthrough work.[17]

Despite these artistic successes, Mozart grew increasingly discontented with Salzburg and redoubled his efforts to find a position elsewhere. One reason was his low salary, 150 florins a year;[18] Mozart also longed to compose operas, and Salzburg provided only rare occasions for these. The situation worsened in 1775 when the court theater was closed, especially since the other theater in Salzburg was largely reserved for visiting troupes.[19]

Two long expeditions in search of work (both Leopold and Wolfgang were looking) interrupted this long Salzburg stay: they visited Vienna, from 14 July to 26 September 1773, and Munich, from 6 December 1774 to March 1775. Neither visit was successful, though the Munich journey resulted in a popular success with the premiere of Mozart’s opera La finta giardiniera.[20]

1777–1778: The Paris journey

Family portrait from about 1780 by Johann Nepomuk della Croce: Nannerl, Wolfgang, Leopold. On the wall is a portrait of Mozart’s mother, who had died in 1778.

In August 1777, Mozart resigned his Salzburg position[21] and, on 23 September, ventured out once more in search of employment, with visits to Augsburg, Mannheim, Paris, and Munich.[22] Since Archbishop Colloredo would not give Leopold leave to travel, Mozart’s mother Anna Maria accompanied him.

Mozart became acquainted with members of the famous orchestra in Mannheim, the best in Europe at the time. He also fell in love with Aloysia Weber, one of four daughters in a musical family. There were prospects of employment in Mannheim, but they came to nothing, and Mozart left for Paris on 14 March 1778[23] to continue his search. One of his letters from Paris hints at a possible post as an organist at Versailles, but Mozart was not interested in such an appointment.[24] He fell into debt and took to pawning valuables.[25] The nadir of the visit occurred when Mozart’s mother took ill and died on 3 July 1778.[26] There had been delays in calling a doctor—probably, according to Halliwell, because of a lack of funds.[27]

While Wolfgang was in Paris, Leopold was pursuing opportunities for him back in Salzburg,[28] and, with the support of local nobility, secured him a post as court organist and concertmaster. The yearly salary was 450 florins,[29] but Wolfgang was reluctant to accept.[30] After leaving Paris on 26 September 1778, he tarried in Mannheim and Munich, still hoping to obtain an appointment outside Salzburg. In Munich, he again encountered Aloysia, now a very successful singer, but she made it plain that she was no longer interested in him.[31] Mozart finally reached home on 15 January 1779 and took up the new position, but his discontent with Salzburg was undiminished.

Among the better known works that Mozart wrote on the Paris journey are the A minor piano sonata K. 310/300d and the « Paris » Symphony (no. 31); these were performed in Paris on 12 June and 18 June 1778.[32]

Mozart in 1777. Portrait requested by Padre Martini for his gallery; Mozart with the Order of the Golden Spur which he received in 1770 as a 14-year old from Pope Clement XIV in Rome.[33]

1781: Departure to Vienna

In January 1781, Mozart’s opera Idomeneo premiered with « considerable success » in Munich.[34] The following March the composer was summoned to Vienna, where his employer, Archbishop Colloredo, was attending the celebrations for the accession of Joseph II to the Austrian throne. Mozart, fresh from the adulation he had earned in Munich, was offended when Colloredo treated him as a mere servant and particularly when the archbishop forbade him to perform before the Emperor at Countess Thun‘s for a fee equal to half of his yearly Salzburg salary. The resulting quarrel came to a head in May: Mozart attempted to resign and was refused. The following month, permission was granted but in a grossly insulting way: the composer was dismissed literally « with a kick in the ass », administered by the archbishop’s steward, Count Arco. Mozart decided to settle in Vienna as a freelance performer and composer.[35]

The quarrel with the archbishop went harder for Mozart because his father sided against him. Hoping fervently that he would obediently follow Colloredo back to Salzburg, Leopold exchanged intense letters with his son, urging him to be reconciled with their employer. Wolfgang passionately defended his intention to pursue an independent career in Vienna. The debate ended when Mozart was dismissed by the archbishop, freeing himself both of his employer and his father’s demands to return. Solomon characterizes Mozart’s resignation as a « revolutionary step », and it greatly altered the course of his life.[36]

Early Vienna years

Mozart’s new career in Vienna began well. He performed often as a pianist, notably in a competition before the Emperor with Muzio Clementi on 24 December 1781,[35] and he soon « had established himself as the finest keyboard player in Vienna ».[35] He also prospered as a composer, and in 1782 completed the opera Die Entführung aus dem Serail (« The Abduction from the Seraglio »), which premiered on 16 July 1782 and achieved a huge success. The work was soon being performed « throughout German-speaking Europe »,[35] and fully established Mozart’s reputation as a composer.

1782 portrait of Constanze Mozart by her brother-in-law Joseph Lange

Near the height of his quarrels with Colloredo, Mozart moved in with the Weber family, who had moved to Vienna from Mannheim. The father, Fridolin, had died, and the Webers were now taking in lodgers to make ends meet.[37] Aloysia, who had earlier rejected Mozart’s suit, was now married to the actor Joseph Lange, and Mozart’s interest shifted to the third daughter, Constanze. The courtship did not go entirely smoothly; surviving correspondence indicates that Mozart and Constanze briefly broke up in April 1782.[38] Mozart also faced a very difficult task in getting his father’s permission for the marriage.[39] The couple were finally married on 4 August 1782, in St. Stephen’s Cathedral, the day before Leopold’s consent arrived in the mail.[39]

The couple had six children, of which only two survived infancy:

  • Raimund Leopold (17 June – 19 August 1783)
  • Karl Thomas Mozart (21 September 1784 – 31 October 1858)
  • Johann Thomas Leopold (18 October – 15 November 1786)
  • Theresia Constanzia Adelheid Friedericke Maria Anna (27 December 1787 – 29 June 1788)
  • Anna Maria (died soon after birth, 25 December 1789)
  • Franz Xaver Wolfgang Mozart (26 July 1791 – 29 July 1844)

In the course of 1782 and 1783 Mozart became intimately acquainted with the work of Johann Sebastian Bach and George Frideric Handel as a result of the influence of Gottfried van Swieten, who owned many manuscripts of the Baroque masters. Mozart’s study of these scores inspired compositions in Baroque style, and later influenced his personal musical language, for example in fugal passages in Die Zauberflöte (« The Magic Flute ») and the finale of Symphony No. 41.[40]

In 1783, Wolfgang and Constanze visited his family in Salzburg. Leopold and Nannerl were, at best, only polite to Constanze, but the visit prompted the composition of one of Mozart’s great liturgical pieces, the Mass in C minor. Though not completed, it was premiered in Salzburg, with Constanze singing a solo part.[41]

Mozart met Joseph Haydn in Vienna, and the two composers became friends (see Haydn and Mozart). When Haydn visited Vienna, they sometimes played together in an impromptu string quartet. Mozart’s six quartets dedicated to Haydn (K. 387, K. 421, K. 428, K. 458, K. 464, and K. 465) date from the period 1782 to 1785, and are judged to be a response to Haydn’s Opus 33 set from 1781.[42] Haydn in 1785 told the visiting Leopold: « I tell you before God, and as an honest man, your son is the greatest composer known to me by person and repute, he has taste and what is more the greatest skill in composition. »[43]

From 1782 to 1785 Mozart mounted concerts with himself as soloist, presenting three or four new piano concertos in each season. Since space in the theaters was scarce, he booked unconventional venues: a large room in the Trattnerhof (an apartment building), and the ballroom of the Mehlgrube (a restaurant).[44] The concerts were very popular, and the concertos he premiered at them are still firm fixtures in the repertoire. Solomon writes that during this period Mozart created « a harmonious connection between an eager composer-performer and a delighted audience, which was given the opportunity of witnessing the transformation and perfection of a major musical genre ».[44]

With substantial returns from his concerts and elsewhere, he and Constanze adopted a rather plush lifestyle. They moved to an expensive apartment, with a yearly rent of 460 florins.[45] Mozart also bought a fine fortepiano from Anton Walter for about 900 florins, and a billiard table for about 300.[45] The Mozarts sent their son Karl Thomas to an expensive boarding school,[46][47] and kept servants. Saving was therefore impossible, and the short period of financial success did nothing to soften the hardship the Mozarts were later to experience.[48][49]

On 14 December 1784, Mozart became a Freemason, admitted to the lodge Zur Wohltätigkeit (« Beneficence »).[50] Freemasonry played an important role in the remainder of Mozart’s life: he attended meetings, a number of his friends were Masons, and on various occasions he composed Masonic music. (See Mozart and Freemasonry.)

1786–1787: Return to opera

Despite the great success of Die Entführung aus dem Serail, Mozart did little operatic writing for the next four years, producing only two unfinished works and the one-act Der Schauspieldirektor. He focused instead on his career as a piano soloist and writer of concertos. However, around the end of 1785, Mozart moved away from keyboard writing[51][page needed] and began his famous operatic collaboration with the librettist Lorenzo Da Ponte. 1786 saw the successful premiere of The Marriage of Figaro in Vienna. Its reception in Prague later in the year was even warmer, and this led to a second collaboration with Da Ponte: the opera Don Giovanni, which premiered in October 1787 to acclaim in Prague, and also met with success in Vienna in 1788. The two are among Mozart’s most important works and are mainstays of the operatic repertoire today, though at their premieres their musical complexity caused difficulty for both listeners and performers. These developments were not witnessed by the composer’s father, as Leopold had died on 28 May 1787.

In December 1787 Mozart finally obtained a steady post under aristocratic patronage. Emperor Joseph II appointed him as his « chamber composer », a post that had fallen vacant the previous month on the death of Gluck. It was a part-time appointment, paying just 800 florins per year, and only required Mozart to compose dances for the annual balls in the Redoutensaal. However, even this modest income became important to Mozart when hard times arrived. Court records show that Joseph’s aim was to keep the esteemed composer from leaving Vienna in pursuit of better prospects.[52]

In 1787 the young Ludwig van Beethoven spent several weeks in Vienna, hoping to study with Mozart.[53] No reliable records survive to indicate whether the two composers ever met. (See Mozart and Beethoven.)

1788–1790

Drawing of Mozart in silverpoint, made by Dora Stock during Mozart’s visit to Dresden, April 1789

Toward the end of the decade, Mozart’s circumstances worsened. Around 1786 he had ceased to appear frequently in public concerts, and his income shrank.[54] This was a difficult time for musicians in Vienna because Austria was at war, and both the general level of prosperity and the ability of the aristocracy to support music had declined.[51]

By mid-1788, Mozart and his family had moved from central Vienna to the suburb of Alsergrund.[54] Although it has been thought that Mozart reduced his rental expenses, recent research shows that by moving to the suburb Mozart had certainly not reduced his expenses (as claimed in his letter to Puchberg), but merely increased the housing space at his disposal.[55] Mozart began to borrow money, most often from his friend and fellow Mason Michael Puchberg; « a pitiful sequence of letters pleading for loans » survives.[56] Maynard Solomon and others have suggested that Mozart was suffering from depression, and it seems that his output slowed.[57] Major works of the period include the last three symphonies (Nos. 39, 40, and 41, all from 1788), and the last of the three Da Ponte operas, Così fan tutte, premiered in 1790.

Around this time Mozart made long journeys hoping to improve his fortunes: to Leipzig, Dresden, and Berlin in the spring of 1789 (see Mozart’s Berlin journey), and to Frankfurt, Mannheim, and other German cities in 1790. The trips produced only isolated success and did not relieve the family’s financial distress.

1791

Mozart’s last year was, until his final illness struck, a time of great productivity—and by some accounts a time of personal recovery.[58] He composed a great deal, including some of his most admired works: the opera The Magic Flute, the final piano concerto (K. 595 in B-flat), the Clarinet Concerto K. 622, the last in his great series of string quintets (K. 614 in E-flat), the motet Ave verum corpus K. 618, and the unfinished Requiem K. 626.

Mozart’s financial situation, a source of extreme anxiety in 1790, finally began to improve. Although the evidence is inconclusive,[59] it appears that wealthy patrons in Hungary and Amsterdam pledged annuities to Mozart in return for the occasional composition. He probably also benefited from the sale of dance music written in his role as Imperial chamber composer.[59] Mozart no longer borrowed large sums from Puchberg, and made a start on paying off his debts.[59]

He experienced great satisfaction in the public success of some of his works, notably The Magic Flute (performed many times in the short period between its premiere and Mozart’s death)[60] and the Little Masonic Cantata K. 623, premiered on 15 November 1791.[61]

Final illness and death

Main article: Death of Mozart

Posthumous painting by Barbara Krafft in 1819

Mozart fell ill while in Prague for the premiere on 6 September of his opera La clemenza di Tito, written in 1791 on commission for the Emperor’s coronation festivities.[62] He was able to continue his professional functions for some time, and conducted the premiere of The Magic Flute on 30 September. The illness intensified on 20 November, at which point Mozart became bedridden, suffering from swelling, pain, and vomiting.[63]

Mozart was nursed in his final illness by Constanze and her youngest sister Sophie, and attended by the family doctor, Thomas Franz Closset. It is clear that he was mentally occupied with the task of finishing his Requiem. However, the evidence that he actually dictated passages to his student Süssmayr is very slim.[64][65]

Mozart died at 1 a.m. on 5 December 1791 at the age of 35. The New Grove gives a matter-of-fact description of his funeral:

Mozart was buried in a common grave, in accordance with contemporary Viennese custom, at the St. Marx Cemetery outside the city on 7 December. If, as later reports say, no mourners attended, that too is consistent with Viennese burial customs at the time; later Jahn (1856) wrote that Salieri, Süssmayr, van Swieten and two other musicians were present. The tale of a storm and snow is false; the day was calm and mild.[66]

The cause of Mozart’s death cannot be known with certainty. The official record has it as « hitziges Frieselfieber » (« severe miliary fever », referring to a rash that looks like millet seeds), a description that does not suffice to identify the cause as it would be diagnosed in modern medicine. Researchers have posited at least 118 causes of death, including trichinosis, influenza, mercury poisoning, and a rare kidney ailment.[67] The most widely accepted hypothesis is that Mozart died of acute rheumatic fever.

Mozart’s sparse funeral did not reflect his standing with the public as a composer: memorial services and concerts in Vienna and Prague were well attended. Indeed, in the period immediately after his death, Mozart’s reputation rose substantially: Solomon describes an « unprecedented wave of enthusiasm »[68] for his work; biographies were written (first by Schlichtegroll, Niemetschek, and Nissen; see Biographies of Mozart); and publishers vied to produce complete editions of his works.[68]

Appearance and character

Unfinished portrait of Mozart by his brother-in-law Joseph Lange

Mozart’s physical appearance was described by tenor Michael Kelly, in his Reminiscences: « a remarkably small man, very thin and pale, with a profusion of fine, fair hair of which he was rather vain ». As his early biographer Niemetschek wrote, « there was nothing special about [his] physique. […] He was small and his countenance, except for his large intense eyes, gave no signs of his genius. » His facial complexion was pitted, a reminder of his childhood case of smallpox. He loved elegant clothing. Kelly remembered him at a rehearsal: « [He] was on the stage with his crimson pelisse and gold-laced cocked hat, giving the time of the music to the orchestra. » Of his voice Constanze later wrote that it « was a tenor, rather soft in speaking and delicate in singing, but when anything excited him, or it became necessary to exert it, it was both powerful and energetic ».[69]

Mozart usually worked long and hard, finishing compositions at a tremendous pace as deadlines approached. He often made sketches and drafts; unlike Beethoven’s these are mostly not preserved, as Constanze sought to destroy them after his death.[70] (See: Mozart’s compositional method.) He was raised a Roman Catholic and remained a member of the Church throughout his life. (See Mozart and Roman Catholicism.)

Mozart lived at the center of the Viennese musical world, and knew a great number and variety of people: fellow musicians, theatrical performers, fellow Salzburgers, and aristocrats, including some acquaintance with the Emperor Joseph II. Solomon considers his three closest friends to have been Gottfried von Jacquin, Count August Hatzfeld, and Sigmund Barisani; others included his older colleague Joseph Haydn, singers Franz Xaver Gerl and Benedikt Schack, and the horn player Joseph Leutgeb. Leutgeb and Mozart carried on a curious kind of friendly mockery, often with Leutgeb as the butt of Mozart’s practical jokes.[71]

He enjoyed billiards and dancing (see Mozart and dance), and kept pets: a canary, a starling, a dog, and also a horse for recreational riding.[72] He had a fondness for scatological humor, which is preserved in his surviving letters, notably those written to his cousin Maria Anna Thekla Mozart around 1777–1778, but also in his correspondence with his sister and parents.[73] Mozart even wrote scatological music, a series of canons that he sang with his friends. See: Mozart and scatology.

Works, musical style, and innovations

Style

A facsimile sheet of music from the Dies Irae movement of the « Requiem Mass in D Minor » (K. 626) in Mozart’s own handwriting. It is located at the Mozarthaus in Vienna.

Mozart’s music, like Haydn‘s, stands as an archetype of the Classical style. At the time he began composing, European music was dominated by the style galant, a reaction against the highly evolved intricacy of the Baroque. Progressively, and in large part at the hands of Mozart himself, the contrapuntal complexities of the late Baroque emerged once more, moderated and disciplined by new forms, and adapted to a new aesthetic and social milieu. Mozart was a versatile composer, and wrote in every major genre, including symphony, opera, the solo concerto, chamber music including string quartet and string quintet, and the piano sonata. These forms were not new, but Mozart advanced their technical sophistication and emotional reach. He almost single-handedly developed and popularized the Classical piano concerto. He wrote a great deal of religious music, including large-scale masses, but also dances, divertimenti, serenades, and other forms of light entertainment.

The central traits of the Classical style are all present in Mozart’s music. Clarity, balance, and transparency are the hallmarks of his work, but simplistic notions of its delicacy mask the exceptional power of his finest masterpieces, such as the Piano Concerto No. 24 in C minor, K. 491, the Symphony No. 40 in G minor, K. 550, and the opera Don Giovanni. Charles Rosen makes the point forcefully:

It is only through recognizing the violence and sensuality at the center of Mozart’s work that we can make a start towards a comprehension of his structures and an insight into his magnificence. In a paradoxical way, Schumann‘s superficial characterization of the G minor Symphony can help us to see Mozart’s daemon more steadily. In all of Mozart’s supreme expressions of suffering and terror, there is something shockingly voluptuous.[74]

Especially during his last decade, Mozart exploited chromatic harmony to a degree rare at the time, with remarkable assurance and to great artistic effect.

Mozart always had a gift for absorbing and adapting valuable features of others’ music. His travels helped in the forging of a unique compositional language.[75] In London as a child, he met J.C. Bach and heard his music. In Paris, Mannheim, and Vienna he met with other compositional influences, as well as the avant-garde capabilities of the Mannheim orchestra. In Italy he encountered the Italian overture and opera buffa, both of which deeply affected the evolution of his own practice. In London and Italy, the galant style was in the ascendent: simple, light music with a mania for cadencing; an emphasis on tonic, dominant, and subdominant to the exclusion of other harmonies; symmetrical phrases; and clearly articulated partitions in the overall form of movements.[76] Some of Mozart’s early symphonies are Italian overtures, with three movements running into each other; many are homotonal (all three movements having the same key signature, with the slow middle movement being in the relative minor). Others mimic the works of J.C. Bach, and others show the simple rounded binary forms turned out by Viennese composers.

As Mozart matured, he progressively incorporated more features adapted from the Baroque. For example, the Symphony No. 29 in A Major K. 201 has a contrapuntal main theme in its first movement, and experimentation with irregular phrase lengths. Some of his quartets from 1773 have fugal finales, probably influenced by Haydn, who had included three such finales in his recently published Opus 20 set. The influence of the Sturm und Drang (« Storm and Stress ») period in music, with its brief foreshadowing of the Romantic era, is evident in the music of both composers at that time. Mozart’s Symphony No. 25 in G minor K. 183 is another excellent example.

Mozart would sometimes switch his focus between operas and instrumental music. He produced operas in each of the prevailing styles: opera buffa, such as The Marriage of Figaro, Don Giovanni, and Così fan tutte; opera seria, such as Idomeneo; and Singspiel, of which Die Zauberflöte is the most famous example by any composer. In his later operas he employed subtle changes in instrumentation, orchestral texture, and tone color, for emotional depth and to mark dramatic shifts. Here his advances in opera and instrumental composing interacted: his increasingly sophisticated use of the orchestra in the symphonies and concertos influenced his operatic orchestration, and his developing subtlety in using the orchestra to psychological effect in his operas was in turn reflected in his later non-operatic compositions.[77]

Portrait of Beethoven as a young man by Carl Traugott Riedel (1769–1832)

Influence

Mozart’s most famous pupil, whom the Mozarts took into their Vienna home for two years as a child, was probably Johann Nepomuk Hummel, a transitional figure between Classical and Romantic eras.[78] More important is the influence Mozart had on composers of later generations. Ever since the surge in his reputation after his death, studying his scores has been a standard part of the training of classical musicians.

Ludwig van Beethoven, Mozart’s junior by fifteen years, was deeply influenced by his work, with which he was acquainted as a teenager. He is thought to have performed Mozart’s operas while playing in the court orchestra at Bonn,[79] and he traveled to Vienna in 1787 hoping to study the older composer. Some of Beethoven’s works have direct models in comparable works by Mozart, and he wrote cadenzas (WoO 58) to Mozart’s D minor piano concerto K. 466.

A number of composers have paid homage to Mozart by writing sets of variations on his themes. Beethoven wrote four such sets (Op. 66, WoO 28, WoO 40, WoO 46). Others include Frédéric Chopin‘s Variations on « Là ci darem la mano » from Don Giovanni (1827) and Max Reger‘s Variations and Fugue on a Theme by Mozart (1914), based on the variation theme in the piano sonata K. 331.[80] Pyotr Ilyich Tchaikovsky wrote his Orchestral Suite No. 4 in G, « Mozartiana » (1887), as a tribute to Mozart.

Köchel catalogue

Main article: Köchel catalogue

For unambiguous identification of works by Mozart, a Köchel catalogue number is used. This is a unique number assigned, in regular chronological order, to every one of his known works. A work is referenced by the abbreviation « K. » followed by this number. The first edition of the catalogue was completed in 1862 by Ludwig von Köchel. It has since been repeatedly updated, as scholarly research improves our knowledge of the dates and authenticity of individual works.

http://www.youtube.com/watch?v=df-eLzao63I

Mozart – Requiem

http://www.youtube.com/watch?v=Zi8vJ_lMxQI

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Symphony

Karajan – Beethoven: Symphony No.9

Beethoven

Symphony Number 5 Beethoven

Mozart Wolfgang Amadeus Mozart – Piano Concerto No. 21 – Andante

Used in James Bond 007 The Spy Who Loved Me with Rodger More

Moonlight Sonata

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Gustav Holst The Planets Suite

Gustav Holst

The Planets Suite

Mars

http://www.youtube.com/watch?v=L0bcRCCg01I&feature=related

Venus

http://www.youtube.com/watch?v=K1f8HjIkU3M&feature=related

Mercury

http://www.youtube.com/watch?v=6yIKu3LSwcE

Jupiter

http://www.youtube.com/watch?v=Nz0b4STz1lo&feature=related

Saturn

http://www.youtube.com/watch?v=ESARBMvPJ4M&feature=related

Uranus

Gustav Holst – The Planets Op.32 Uranus, the Magician

Neptune

Gustav Holst – The Planets Op.32 Neptune, the Mystic

http://youtu.be/PSJub1A1aIk

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